samedi 20 avril 2024

Cédric Vasseur (Cofidis) : « On passe un cap chaque année »

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Eric Mendes
Eric Mendes
Journaliste

Fort d’un bon début de saison, la Cofidis et Cédric Vasseur se savent sur le bon chemin pour continuer dans le World Tour en 2023. Entretien pour Le Quotidien Du Sport et Cyclisme magazine.

Comment jugez-vous le début de saison votre équipe ?

On s’est vite mis dans le rythme avec une victoire de Benjamin Thomas (sur l’Etoile de Bessèges, Ndlr). Les succès se sont enchaînés. On affiche aujourd’hui 9 victoires depuis le début de saison avec 7 coureurs différents. Je pense que c’est le signe d’une bonne santé.

La saison est loin d’être terminée. On pointe à la 11ème place du classement UCI en 2022. Si on se réfère aux classements UCI, on fait partie des 18 meilleures équipes sur les trois dernières années. Il faut maintenir le cap. Il faut persévérer et on va voir ce qui va se passer sur les grands Tours. Les trois gros morceaux sont devant nous. En sachant que l’on a une équipe très motivée à relever le défi.

Cédric Vasseur veut maintenir Cofidis dans le World Tour

Sentez-vous une différence dans l’approche et la manière de courir de votre équipe cette année ?

On s’approche tout de doucement aux exigences de l’UCI World Tour. C’est un niveau extrême que l’on ne connaissait pas trop. Même si on participait au Tour de France, on était absents des débats sur l’ensemble du calendrier. Les coureurs qui se sont succédés ont fait grandir la structure. On voit plus une équipe solidaire, unie derrière un leader comme sur le Tour du Pays basque. Il y a une rage de vaincre communicative entre les coureurs.

C’est aussi grâce au travail du staff et au soutien de nos partenaires, sans oublier notre sponsor principal, Cofidis. L’équipe est en marche. Elle franchit chaque année un nouveau palier. L’objectif sera d’aller chercher une victoire sur les routes du Tour de France. On est décomplexés. On avait un complexe d’infériorité, mais on n’a rien à envier aux autres équipes. On va chercher la gagne. Ça me fait plaisir. Le bilan est bon… Pour l’instant. Il y a encore de nombreuses courses. Il faut encore passer un cap.

Fallait-il passer par des saisons compliquées pour de nouveau briller ?

Il y a des étapes intermédiaires. On a tout un travail à initier et à avancer. On a eu des déceptions et des désillusions avec des coureurs qui n’ont pas été chercher les résultats que l’on attendait. Quand on recrute un coureur, c’est pour une raison précise. On a tiré des leçons du passé. La préparation hivernale et aux compétitions a été excellente.

« Notre classement dénote une marge de progression importante »

Est-ce primordial d’être parmi les 18 équipes World Tour l’an prochain ?

C’est la suite logique à une belle saison. On a eu du mal à l’allumage, il y a deux ans. L’an passé, c’était beaucoup mieux. Et aujourd’hui, on est parti sur des bases pour faire encore mieux. C’est ça qui m’importe. On passe un cap et on continue à grandir. Immanquablement, c’est lié au classement. C’est partout pareil. Plus on est haut, mieux c’est.

Mais on n’en fait pas une fixation. On veut surtout faire briller nos coureurs et leurs qualités. Sur certaines courses, c’est Bryan Coquard, d’autres Benjamin Thomas ou Guillaume Martin… Pour l’instant, tout le monde fait un super travail. On veut poursuivre dans cette voie. On a une marge de progression importante. On espère voir, à la fin, une dizaine de coureurs qui lèvent les bras.

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