mardi 10 décembre 2024

Championnats d’Europe (du 28/11 au 15/12) : la course contre la montre des Bleues

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Jean-Marc Azzola
Jean-Marc Azzola
Journaliste

Avec un nouveau sélectionneur suite au départ d’Olivier Krumbholz, les Bleues ouvrent un nouveau chapitre de leur histoire lors des Championnats d’Europe qui ont lieu du 28 novembre au 15 décembre en Autriche, Hongrie et Suisse.

Entre le 28 novembre et le 15 décembre, la 16ème édition du Championnat d’Europe se déroulera dans trois pays, la Hongrie, la Suisse et l’Autriche. La France, vice-championne olympique, fait partie des deux grandes favorites  avec la Norvège. 

« La France doit garder sa place, estime le nouveau sélectionneur des Bleues Sébastien Gardillou. Mais la positionner comme favorite n’est pas de mon ressort. Mon travail consiste à ce que les joueuses prennent du plaisir à être en équipe de France. Qu’on agglomère les compétences et que cela se voit sur le terrain en termes de jeu. On va déjà s’assigner à faire cela. Au gré des résultats, on pourra être plus ou moins ambitieux. Perdre aujourd’hui Olivier Krumbholz, la tête de proue, n’est pas chose aisée. On a perdu d’autres rouages également essentiels. Il va falloir mesurer l’impact de ces départs ».

La Norvège, double tenante du titre, visera elle la passe de trois. « Il n’y aura pas que cette nation à surveiller, rappelle Sébastien Gardillou. La Suède, l’Allemagne, la Hongrie seront d’autres nations dangereuses. On peut aussi citer le Danemark. La Norvège risque de subir quelques modifications au gré des arrêts pour cause de maternité ou de choix personnels. »

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« La Norvège, la Suède, la Hongrie et l’Allemagne sont à surveiller »

« Eux-aussi devront être capables d’engager un renouvellement. Ce n’est pas simple. Le très haut niveau est fait de détails. Un changement qui peut s’estimer moindre peut avoir des causes fâcheuses. Il est important d’identifier l’adversité, mais il ne faut pas se tromper sur la valeur de chacune des équipes. Le niveau médian s’est amélioré. Le Championnat d’Europe est la compétition la plus compliquée à gérer de par l’adversité et la formule de compétition ».

Un Championnat d’Europe, c’est toujours une compétition à part. La France ne l’a d’ailleurs gagné qu’une fois, en 2018. Bien la négocier n’est pas une mince affaire. Sébastien Gardillou le sait que trop bien : « Les Championnats d’Europe ont toujours été une compétition difficile à gérer pour l’équipe de France, mais pas que pour elle. En période post-Olympique, les dynamiques sont bouleversées. Il y a des changements de sélectionneur. La France en fait partie. Trouver un cycle optimal dans un laps de temps si court, c’est un beau tour de force. »

« L’équipe a habitué son public et ses fans à performer depuis 2016, avec très peu de variations sur le ranking. Il est de notre responsabilité de faire du mieux possible. On va s’efforcer de mobiliser des forces en présence et de construire un collectif performant. Ce même travail est entrepris par d’autres nations. Il y en a certaines qui sont plus stables que la France car avec moins de variations, mais d’autres bien plus impactées aussi ».

2018 demeure la date du dernier titre de championne pour les Bleues : « Etre capable d’enchaîner des matches de très haut niveau sur des laps de temps court, ce n’est pas donné à tout le monde. Au gré de certaines de nos lacunes parfois, en termes de finition, on a pu avoir des résultats un peu étriqués. L’adversité complexe tout du long de cette compétition-là ne nous a pas réussi aussi bien que sur nos derniers Mondiaux avec une formule totalement différente ».

Espérons que cette fois, les médaillées d’argent de Paris 2024, 4èmes de l’Euro 2022, graviront la marche supplémentaire lors de ces Championnats d’Europe. Cela passera d’abord par la Pologne le 28 novembre, l’Espagne le 30 et le Portugal le 2 décembre.

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