Champion olympique avec les Bleus en 2021, Nicolas Tournat s’est imposé au fil des années comme l’un des meilleurs pivots français. Revenu cet été dans son club formateur de Nantes après quatre années à Kielce en Pologne, il revient en notre compagnie sur sa carrière.
Premier sport
« J’ai pratiqué le football pendant six ans jusqu’à l’âge de 12 ans. J’évoluais plutôt devant même si, jeune, on n’a pas vraiment de poste. J’aimais attaquer, marquer des buts. Je suis parti dans le club de hand car je n’aimais pas trop la mentalité du foot. Un copain m’a proposé d’essayer le handball, j’en ai parlé à ma mère et c’est parti ! »
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Premier club
« Chauray La Crèche. Un club tout près de Niort. J’y suis arrivé à 12 ans, trois ans après je suis parti à Niort. J’ai ensuite été repéré par le Pôle Espoirs de Poitiers. Parallèlement, je jouais en N3 avec Niort. C’est à ce moment-là que je me suis dit que le hand pourrait devenir un métier. En 2012, j’ai intégré le centre de formation de Nantes et tout s’est enchainé. »
Premier poste
« J’évoluais au poste d’arrière gauche. Je suis ensuite passé pivot. Je me suis épanoui à ce poste. Les coachs m’ont fait confiance aussi. »
Premier entraîneur
« J’ai croisé Grégory Cojean au centre de formation de Nantes puis il y a eu aussi Thierry Anti qui a été très important pour moi. J’ai retrouvé Grégory comme coach de l’équipe première quand je suis revenu à Nantes cette saison. »
Première idole
« Jackson Richardson. C’était la classe à l’état pur. J’adorais aussi sa personnalité. C’était une époque où je commençais à regarder le hand. J’adorais ce qu’il dégageait sur le terrain. »
Première expulsion
« Je n’ai été expulsé qu’une fois. Je ne me rappelle plus exactement du match, c’était en 2017 ou 2019. J’avais pris trois fois deux minutes d’où le carton rouge. »
Première sélection
« En 2015, en Golden League, contre la Norvège (le 28 octobre, Ndlr). J’en garde un très bon souvenir bien sûr d’autant plus que je m’y attendais pas. Je l’avais appris par mail, j’avais été appelé pour pallier à une blessure. »
« J’ai un tatouage samoan avec le prénom de mon fils. Il représente ma famille et une machette qui commence à l’épaule et finit au niveau du biceps »
Premier titre
« En 2015, j’ai gagné la Coupe de la Ligue avec Nantes. On a battu Toulouse dans une finale serrée (23-20). »
Premier match en tant que spectateur/téléspectateur
« Franchement, je n’en ai pas souvenir. Quand j’étais jeune, je ne regardais pas le hand, mes parents ne m’ont jamais amené à un match. Maintenant je le suis comme d’autres sports, la Moto GP, le basket, le foot, le rugby aussi parfois. »
Premier surnom
« Rien d’original, on me surnomme Nico. On ne peut pas faire plus simple ! »
Premier tatouage
« Je l’ai fait en 2019 à Tahiti où mon beau-frère habite. C’est un tatouage samoan avec le prénom de mon fils. Il représente ma famille et une machette qui commence à l’épaule et finit au niveau du biceps. »
Première bagarre
« Aucune, je ne suis pas bagarreur. »
Premier match en professionnels marquant
« C’était en demi-finale de Coupe d’Europe en 2013 contre Holstebro (26-20). Je suis rentré et quelques minutes plus tard j’ai marqué un but important, mon premier but en professionnels par la même occasion. »
Première blessure
« J’ai eu une entorse au coude et au poignet puis en 2014 une double fracture du poignet. »
Première interview
« En 2012. Je n’ai jamais fait de media training, ça ne me dérange pas, je suis plutôt à l’aise quand il faut parler aux journalistes. Cela m’est égal de la faire en après-match ou de manière plus posée. »
Premier ami dans le handball
« J’en ai pas mal. Je ne vais pas citer un nom car ça pourrait fâcher ceux qui ne seront pas cités. »
Premier souvenir en arrivant en Pologne
« Je me suis dit : « Mais qu’est-ce qu’ils racontent », je ne comprenais rien à la langue (rires). Non, plus sérieusement, dès mon arrivée, j’ai été marqué par le professionnalisme du club. Finalement, j’ai appris la langue, mais l’apprentissage était très compliqué. »