Avant-dernier de l’édition 2020/2021, Sarrebourg revit depuis avoir été sauvé grâce à la refonte de la Proligue et au passage à 16 clubs. L’entraîneur Christophe Bondant profite pleinement de cette saison pour relancer son équipe dans un championnat de plus en plus compétitif.
Comment vivez-vous cette saison de Proligue avec Sarrebourg ?
C’est beaucoup mieux par rapport à la saison dernière. On est mieux au classement mais, paradoxalement, on n’est pas encore sauvé. Tout le monde peut battre tout le monde. Ce n’était pas forcément le cas l’année dernière. Avec beaucoup plus de points, on est dans une situation pas totalement stable. On la juge satisfaisante au niveau du jeu, mais il nous reste pas mal de choses à améliorer, notamment en attaques. Globalement, on est en progrès par rapport à l’année dernière.
Le passage à 16 clubs vous a été bénéfique avec un repêchage en fin de saison. Cela vous a-t-il aidé pour préparer cette nouvelle saison ?
On a eu conscience de la chance que l’on a eue. On a une grande réflexion sur tous les compartiments du jeu. Nous prenons toute la gestion des joueurs et on regarde ce que l’on peut faire de mieux dans chaque domaine. On a essayé de faire mieux en attaque, en défense, sur le jeu rapide…
Dans la communication vers les joueurs. On a mis en place un ministère de l’attaque, de la défense… (sic) On a amélioré tous les axes améliorables. Jusqu’à maintenant, on n’avait pas de préparateur physique. C’est chose faite cette saison. Modestement, on avance. Ça porte ses fruits.
« On reste un extraterrestre de ce championnat »
Est-ce de plus en plus difficile pour une ville comme Sarrebourg de se faire sa place en Proligue ?
On reste des extraterrestres dans ce championnat. Il y a 12 000 habitants à Sarrebourg. A part Sélestat avec 18 000 habitants qui possède un culture handball derrière, on est le petit village d’irréductibles Gaulois. Après, il y a un engouement autour de Sarrebourg.
C’est tout le temps plein. Mais on est loin des grandes villes. On l’assume et on ne s’en porte pas plus mal. Cependant, on sent que c’est difficile d’attirer, notamment les partenaires. On navigue entre la professionnalisation et le fait de garder les vertus familiales dans les équipes de jeunes. On a une équipe 2 qui va monter en N3 l’an prochain. Ça se structure dans un esprit familial. Tout le monde y met sa pierre. La professionnalisation est obligatoire.
Christophe Bondant au coeur du projet de Sarrebourg
Et cela passe par le maintien tranquille cette saison…
(Il coupe) On ne se prend pas pour des autres. Effectivement, on veut aller étape par étape. L’an passé, on a eu un coup de chance et chaud aux miches. Mais assurer un maintien cette année nous permettra de continuer à progresser et d’avancer tranquillement.
Même pour Angers, ce n’est pas fini. Le championnat est tellement bizarre. Ils peuvent aller chercher des victoires. Le niveau a grimpé. Il n’y a plus de petites équipes.