
A la tête du club de Seine-St-Denis depuis 2015, celui qui se définit comme « un pur produit livryen » bataille sans relâche pour tenter de ramener son club aux portes du professionnalisme.
Quelle est votre histoire avec le HBC Livry-Gargan ?
J’ai joué au club jusqu’en juniors avant de me consacrer à mes activités professionnelles et d’y revenir il y a vingt ans dans le sillage de mes enfants. J’ai connu la grande époque du club, j’étais dans les tribunes quand nous avons battu l’OM Vitrolles. Je suis un pur produit livryen.
De là à devenir président !
Telle n’était pas mon ambition quand on m’a sollicité. J’ai accepté, mais avec la volonté de porter un projet, pas uniquement pour avoir un statut. Dans un premier temps, le but était de remonter au plus haut niveau, vers la D2 car, au-delà, notre bassin économique n’est pas suffisant, nous sommes proches de notre beau voisin, Tremblay.
Où en êtes-vous de ce projet ambitieux ?
Un couac avec la municipalité nous a fait prendre conscience qu’il fallait revoir notre modèle économique, ne plus l’axer sur les subventions territoriales, miser davantage sur les partenaires privés. Avec 430 licenciés et un budget compris entre 600 et 700 000 euros, il nous faudrait atteindre 900 000 euros pour viser la N1 Elite et espérer y jouer les premiers rôles.
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« Il faudrait un budget de 900 000 euros pour jouer les premiers rôles en N1 Elite »
Vous avez été dernièrement rejoint par l’ancienne internationale Siraba Dembélé-Pavlovic, avec quel rôle ?
Oui, elle a accepté d’être notre marraine et de nous soutenir. Cela a déjà porté ses fruits avec un bel engouement populaire lors de plusieurs événements organisés en fin d’année. On compte sur tout le monde, les anciens joueurs aussi, à l’instar de Sébastien Ostertag, avec qui j’ai joué dans le temps (aujourd’hui dans le staff des jeunes de Chartres, Ndlr).
Si vous aviez une baguette magique pour votre club...
Je m’en servirais pour convaincre un partenaire solide qui croirait en un projet qui ne se limite pas à la N1, mais qui comprend aussi toutes les autres formes de handball, autour du handicap, des forces de police, des pompiers, des militaires... Injecter 200 000 euros par an sur 5 ou 6 ans nous permettrait de franchir un palier. Ce serait magique !
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