Revenue en 2019 en France, après une escapade, en Hongrie, au Erdi VSE, Coralie Lassource est l’une des principales armes du Brest Bretagne Handball. L’ailière gauche internationale est déjà prête à tout pour continuer à gagner cette saison avec son équipe. Entretien poour Handball Magazine et Le Quotidien du Sport.
Comment vivez-vous cette saison ?
Comme toutes les saisons, il y a quelque chose de beau à aller chercher à la fin. Après, il y a une formule qui change (pas de play-offs en fin de saison, Ndlr). C’est un peu différent des autres saisons. Il a fallu être sur le bon chemin dès le début de la compétition. Il y avait une petite pression forcément, mais l’excitation reste la même finalement.
Que pensez-vous justement du changement de formule, sans phase finale ?
On verra à la fin si on gagne (rires). Il y avait un souci de calendrier pour enchainer le moins de matches possible. On sait que les équipes qui jouent les compétitions européennes enchaînent pas mal de rencontres. Je ne sais pas si c’est bien ou pas. Il y aura forcément des avantages et des inconvénients dans cette nouvelle formule.
Sentez-vous que le championnat progresse et que les cartes sont rebattues aujourd’hui en France ?
N’importe qui peut être champion de France, aujourd’hui. Ce sont celles qui seront le plus régulières tout au long de la saison qui le deviendront.
« On a l’effectif pour gérer le championnat et la Ligue des Champions »
Avec Paris et Nantes qui se sont renforcées, le championnat féminin est-il plus fort et ne concerne-t-il plus seulement Metz et Brest ?
Il y a des équipes dont on ne parle pas, mais qui vont continuer à surprendre cette saison. Toutes les saisons, on se focalisait sur Metz et Brest, mais je répétais toujours qu’il fallait être attentive aux autres équipes aussi. Il y a toujours des équipes qui font de bons résultats et que l’on n’attend pas forcément. Ça va être une grosse bataille sur le haut de tableau.
La priorité reste-t-il le championnat ou la Ligue des Champions l’est tout autant après avoir failli la remporter ?
On n’a pas forcément de priorité. On est une équipe compétitive avec des compétitrices. On veut gagner le plus de titres possibles. On ne fera pas d’impasse sur l’une ou l’autre des compétitions.
Est-ce facile de gérer les deux compétitions ?
On le fait depuis un moment maintenant. On a un effectif pour. On a eu pas mal de recrues pour pouvoir digérer ces deux compétitions. Maintenant, le coach va pouvoir gérer le temps de jeu de chacune, mais normalement, on a l’effectif pour gérer et aller loin partout.
Pensez-vous qu’il ne faut plus forcément partir à l’étranger pour jouer à un haut niveau ?
Le niveau de la France est de mieux en mieux. Il y a plus d’étrangères qui arrivent également. Il y a un niveau de jeu qui progresse également. Je pense qu’il est meilleur même. Le handball moderne se joue sur la vitesse et, de ce point de vue-là, les équipes françaises ont un bon niveau.
Coralie Lassource motivé pour remplir l’armoire à trophées
Pour valider la progression du championnat de France, cela passe-t-il également par une victoire en Ligue des Champions ?
Sur les deux dernières années, il y avait toujours une équipe française au Final Four. Ça prouve que le championnat de France est très bon. Si on gagne, on aura forcément de l’attractivité supplémentaire.
Personnellement, est-ce facile de se remotiver pour aller encore plus loin et viser toujours des titres ?
Forcément, il y a des choses que l’on gagne plusieurs fois et on n’est jamais rassasié de trophées. Cela fait un beau palmarès à la fin. On n’a pas fait tous ces sacrifices pour rien. Il y a des compétitions que l’on n’a pas encore gagnées et que l’on veut aussi connaître. On est compétitrice. On veut tout rafler.