Alors que les observateurs de l’OL sont focalisés sur le championnat et la première saison cauchemardesque de l’OL, c’est pourtant de la Coupe de France que pourrait venir le crash.
En quête d’un titre depuis huit ans et demi (le dernier est la victoire en Coupe de France 2012), l’OL a pour ambition de réparer cette anomalie le plus rapidement possible.
Déjà très largement distancé en Ligue 1 (Lyon est 13ème, à 22 points du PSG), la Coupe de la Ligue ayant été supprimée, le président Aulas vise la Coupe de France pour recommencer à garnir la vitrine des trophées de son club. Même si la perspective de remporter la Ligue Europa reste crédible.
Le Paris FC reste sur quatre victoire de suite
Problème : s’ils restent largement favoris de leur 32ème de finale, le Gones ont hérité d’un tirage compliqué, en tombant sur le Paris FC, actuel quatrième de Ligue 2, qui reste sur quatre succès de suite, et qui vise la montée. « Pour nous, ce match est très important » a notamment insisté Peter Bosz, en conférence de presse. « C’est un trophée que l’on veut gagner ».
Inutile de dire qu’une élimination sur la pelouse de Charléty aurait très mauvais effet. Peter Bosz le sait et n’a pas manqué de mettre ses joueurs en garde, cette semaine à l’entraînement. « C’est un match dangereux, seulement si nous ne sommes pas concentrés à 100% », explique le technicien néerlandais qui a déjà avoué son intention d’aligner Anthony Lopes dans le but et de mettre en place « la meilleure équipe possible ».
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Selon nos informations, la position de Peter Bosz serait extrêmement fragilisée en cas d’élimination. Même si Jean-Michel Aulas affirme le contraire. « On doit s’en sortir avec Peter. C’est quelqu’un de très bien et on ira au bout de nos idées avec lui », expliquait le patron de l’OL dans les colonnes de L’EQUIPE.
Une chose est sûre : alors que « l’affaire Juninho », que le patron du club n’a pas manqué d’égratigner dans L’EQUIPE (« le costume était peut-être trop grand pour lui »), une sortie de la Coupe de France dès les 32èmes de finale, et face à une équipe de rang inférieure, sera la goutte d’eau qui fera déborder le vase.
