Le troisième ligne aile sud-africain est, depuis 2018, le capitaine des Springboks. Mais au-delà d’être le leader de son équipe, il est un exemple pour toute la population sud-africaine.
Né dans un bidonville de Port-Elizabeth, rien ne prédestinait Siya Kolisi à devenir une célébrité internationale. Mais le rugby lui a permis. Après avoir attiré l’œil des recruteurs lors d’un tournoi de jeunes, il a eu l’opportunité d’entrer dans une école prestigieuse.
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Cela lui permet en parallèle de pratiquer son sport et de progresser, jusqu’à intégrer l’équipe nationale des moins de 18 ans. Recruté par les Stormers de Cape Town en 2012, il dispute 16 matches et s’impose comme un joueur clé de l’équipe. En février 2017, il devient alors capitaine de son équipe. Un très bon capitaine et même le meilleur de tous les clubs selon le sélectionneur des Springboks Rassie Erasmus qui lui donne alors le même rôle en équipe nationale.
Siya Kolisi à 100% à la coupe du monde ?
Siya Kolisi devient ainsi le premier joueur noir à être désigné capitaine du XV d’Afrique du Sud, un exemple pour de nombreux habitants du pays. Sa réputation est devenue encore plus importante lorsqu’il a emmené les Springboks jusqu’au titre mondial en 2019.
Longtemps incertain car revenant de blessure après une opération du ligament croisé antérieur, Siya Kolisi sera bien capitaine des Springboks en France, car selon le sélectionneur, même s’il n’est pas prêt pour le premier match, il pourra l’être pour la finale. Les ambitions sont annoncées. Après la Coupe du monde, Siya Kolisi restera en France puisqu’il a signé avec le Racing 92 qui aurait dépensé près d’un million d’euros pour le faire venir.
Killian Tanguy