La crise met en lumière la fin d’un fonctionnement à part dans le championnat de France. La dernière roue du carrosse est sur le point de sauter, avec la mise à l’écart attendue de Laurent Blanc. Pour Textor, il est temps d’imposer ses idées.
À Lyon le soleil a frappé fort sur les bâtiments, y compris sur les stades de football. Le Groupama Stadium n’a pas été épargné par la chaleur de l’été, encore moins de la transpiration en coulisse. John Textor qui a placé Mathieu Louis-Jean à la tête du recrutement et a conservé Laurent Blanc a mis du temps avant de déclencher le mercato lyonnais.
La faute a une DNCG qui a torpillé les projets lyonnais. Une mise en demure curieuse pour l’Américain qui s’est dit étonné de devoir être encadré par le gendarme de la finance du foot français. C’est aussi le symbole d’un système Aulas qui a donné son dernier coup de pied dans le ballon.
On apprend par ci-et-là que le Président des Gones invitait de nombreux VIP dans la loge présidentielle. Que ce dernier possédait une loge de 20 places et de privilèges merveilleux. Ce qui n’est pas anodin au titre de la Présidence et logique.
Aulas a torpillé l’été de l’OL
Débranché d’un coup sec par les Américains, Aulas a eu le droit aux hommages de son action pendant 36 ans, le 07 mai dernier. Lyon a fêté son Président qui lui a tout donné sur le plan du sport. Sauf qu’après les belles embrassades, la vengeance de l’éviction est devenu un plat sacrément épicé, voir amer pour l’estomac de JMA.
Après trois mois de silence, voilà que JMA rebranche sa radio OL pour mieux contrecarrer les plans de Textor. Alors qu’il est encore actionnaire, à hauteur de 9% de l’OL. Une bataille s’engage et elle vire au vaudeville politico-sportif entre les deux hommes. JMA a eu le pactole avec la vente de l’OL. Il aurait simplement laissé sa place sans broncher, tout le monde irait mieux.
Mais John Textor a parfaitement théorisé le principe du mauvais vendeur. celui qui vend son produit par nécessité mais qui ressent un terrible vide. JMA s’est enfilé dans toutes les brèches juridiques pour pourrir l’été de l’OL. De façon assez incompréhensible, JMA n’a servi que ses intérêts, pas ceux de l’institution.
Cette bataille, par médias interposé, a fragilisé l’OL sans pour autant le mettre sur le banc de la mort. À la manière d’un psychodrame de cinéma, d’une belle dispute de famille, Aulas n’a pas compris que son modèle depuis 4 ans était en état de mort cérébral.
L’OL doit se passer d’Aulas qui pouvait rester en contact
Cette passe d’arme immonde entre les Présidents a laissé tout le monde sous le choc. A tel point que personne ne savait où cela allait se terminer. Ce qui est certain, c’est que Textor et Aulas se retrouveront au tribunal pour la diffamation.
Un autre chapitre de la guerre lancée par Aulas, qui a quand même évoqué une dette financière envers lui. La patience, mère des vertu était sans doute le bon choix pour ne pas perturber le club. Mais non, JMA avait besoin de sa mallette à billets pour investir dans Holnest.
En agissant ainsi, Aulas n’a pas apaisé un club qui s’affaiblissait d’année en année, mais l’a plongé dans une crise grave. Le bateau rouge et bleu a tangué mais est resté sur la ligne de flottaison.
Le chantier lyonnais est déjà immense que Lyon devra attendre encore quelques semaines pour savoir où il va. Aulas devrait sans doute se donner un peu de temps avant de remettre une mitraillette verbale dans les coursives du Groupama Stadium.
L’ancien président de l’OL n’a jamais voulu partager le gâteau de la gouvernance. Aujourd’hui, il ne se fait pas à l’idée de regarder son club avancer sans lui.
L’OL doit se mettre au niveau du foot moderne
Maintenant que l’OL entre de plein pied dans la galaxie Textor, il faudra voir, à très court terme des changements notables. Bien que la situation sportive est délicate, l’OL doit repenser son modèle sur les équipes professionnelles.
Que veut réellement Textor ? Le navire lyonnais doit à tout prix se remettre sur la bonne trajectoire. Les premiers effets ont été visibles en fin de mercato. Lyon cherche encore à effacer le dernier homme de la galaxie Aulas, Laurent Blanc.
Maintenu à son poste, le technicien Lyonnais semble plus que jamais sur la sellette. Textor n’a pas aimé ses piques dans la presse, venus s’ajouter à des résultats catastrophiques.
L’Américain doit imposer ses idées et remettre dans le logiciel lyonnais un projet qui soit à la hauteur, pour jouer la Ligue des Champions. Les Bad Gones ne seront pas aussi patients que les années passées.
Le club a la chance de posséder des infrastructures formidables, il ne lui manque qu’une équipe extraordinaire pour faire rêver de nouveau les supporters dans le présent.
Un article seulement a chargé contre AULAS, aucune nouvelle, c’est juste le récit de cet été, bref il ne sert a rien