lundi 14 octobre 2024

De Greenwood à Al-Khelaïfi, en passant par Mbappé et Labrune, les 30 qui font le foot français

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Frédéric Denat
Frédéric Denat
Journaliste

Ils sont joueurs, entraîneurs, dirigeants, journalistes ou entrepreneurs et constituent la matrice d’un football français qui compte aussi sur eux pour éviter le déclassement tant redouté. En attendant Zidane, Mbappé depuis Madrid, Al-Khelaïfi depuis le Qatar ou Labrune depuis… chez lui pour le meilleur et pour le pire !

Kylian MBAPPÉ (Real Madrid), et sa mère

Depuis qu’il a quitté le PSG et la L1, il fait forcément un peu moins partie du paysage, mais son statut de star et de capitaine de l’équipe de France le rend plus que jamais incontournable. A 25 ans, il a pris ses responsabilités en rejoignant le Real Madrid pour donner à sa carrière une autre dimension. Le voilà désormais au pied du mur de la Casa Blanca.

Derrière, s’il parvenait à l’escalader, se trouve tout ce qu’il n’a pas encore gagné, la Ligue des Champions et le Ballon d’Or. Après avoir marqué l’histoire du PSG, le défi est immense, à la hauteur de son talent et de l’influence croissante exercée par tout un clan derrière sa mère, Fayza Lamari, garante de la vie extra-sportive du fiston. Sponsors, image, communication… en relation directe avec Delphine Verheyden, leur avocate et présidente de la société KEWJF (Kylian-Ethan-Wilfrid-Jirès-Fayza), les deux femmes contrôlent tout.

Sans agent, ni intermédiaire, avec un père, Wilfrid, plus centré sur le sportif, le clan Mbappé est parti comme un seul homme à la conquête de la Liga, sur les traces de Zidane et de Benzema. Plus que jamais la star incontestée et incontestable du foot français, toujours aussi populaire et appréciée malgré une nette baisse de régime cette année mise sur le compte de ses démêlés financiers avec le PSG.

Mike MAIGNAN (Milan AC)

Elu meilleur gardien des deux dernières saisons de Serie A avec le Milan AC, du dernier Euro en Allemagne, il ne sera pas loin d’obtenir cette année le trophée Yachine, après avoir été 5ème en 2022 et 9ème en 2023. Depuis qu’il a succédé à Lloris, ses performances en équipe de France ne cessent d’impressionner, au point de lui valoir pour beaucoup le statut de meilleur gardien du monde actuel.

De plus, à 29 ans, son éclosion internationale relativement tardive lui octroie une sagesse et une maturité qui en fait un des leaders du groupe France. Son coup de gueule après la défaite face à l’Italie lors du premier match de Ligue des Nations témoigne de la place grandissante qu’il a prise dans le vestiaire des Bleus où son avis compte au moins autant que celui de Mbappé et Griezmann, les deux capitaines.

Bradley BARCOLA (PSG)

A 21 ans, ses 45 M€ de transfert de l’OL au PSG avaient paru disproportionné à certains. Un an, un Euro réussi et une première saison parisienne prometteuse après, l’investissement semble correspondre au talent d’un joueur qui incarne l’après Mbappé du club parisien. Dans une L1 en quête de têtes d’affiche, son profil le prédestine à en devenir une de premier plan à très court terme.

Sous contrat jusqu’en 2028, sa valeur a déjà atteint les 50 M€ et son premier but international face à l’Italie en septembre lui ouvre le champ de tous les possibles également avec l’équipe de France où, avec le retrait de Giroud, il a plusieurs temps d’avance sur ses aînés Thuram ou Kolo-Muani.

Alexandre LACAZETTE (Lyon)

Largement impacté par les difficultés de l’OL, son retour en L1 se révèle pourtant, deux ans après son départ d’Arsenal, comme une belle réussite. Ses 27 buts de 2022/2023, ses 19 de 2023/2024 (pour un total de 53 buts toutes compétitions confondues) font de lui le meilleur buteur français derrière Mbappé sur la même période.

Alors qu’il aurait mérité d’être rappelé par Deschamps pour disputer l’Euro et espérer une 17ème sélection, son été a été enrichi d’une épopée olympique dans laquelle il prit toute sa part jusqu’à la finale et la médaille d’argent. Auparavant, à 33 ans, il s’était grandi en refusant les offres mirobolantes du Moyen-Orient pour honorer sa dernière année de contrat jusqu’en 2025.

Antoine GRIEZMANN (Atlético Madrid)

Avec Mbappé, l’autre baromètre de l’équipe de France a traversé comme un fantôme le dernier Euro et ça a suffi pour faire déjouer une équipe qui ne peut pas se passer de son activité au milieu, de sa science du jeu et de sa volonté de faire jouer les autres. Face à la pauvreté du jeu collectif mis en place par Deschamps, sans son impact, les Bleus ont montré qu’ils redevenaient une équipe comme les autres.

A l’horizon 2026, pour une Coupe du monde qui sera son dernier défi international, il faut espérer qu’il aura retrouvé ses jambes car il mérite de sortir par la grande porte et d’aller chercher le record de sélections d’Hugo Lloris (145). Plus que huit…

Michael OLISE (Bayern Munich)

Sans les JO, où il s’est régalé jusqu’en finale, nul doute que Deschamps l’aurait amené avec lui en Allemagne pour son premier Euro. A défaut, il a attendu la rentrée pour fêter sa première sélection et entrer dans le grand bain en même temps qu’il rejoignait le Bayern Munich.

Ses débuts étincelants en Ligue des Champions (un doublé face au Partizan Belgrade) lui promettent un temps de jeu important ; Ils légitiment les 53 M€ de son transfert de Crystal Palace et le mettent sur orbite internationale. Désormais bien lancé, son talent devrait faire le reste à 22 ans.

Adrien RABIOT (Marseille)

Le retour en L1, où on attendait le moins l’ancien parisien, a réveillé un des Mercatos les moins animés des vingt dernières années. De la Juventus où il jouait le titre et la Ligue des Champions à l’OM, il est venu pour jouer le titre sans la Ligue des Champions, le milieu de 29 ans a pris tout le monde à contre-pied. Peut-être dicté par l’urgence et l’absence d’offres crédibles, son choix a le mérite de ramener un international au bercail. Par les temps qui courent, c’est un vrai luxe qu’on doit apprécier à sa juste valeur.

Ousmane DEMBÉLÉ (PSG)

Dans la foulée d’un Euro bien décevant, où il a fait du Dembélé en moins bien, le champion du monde 2018 avait su rectifier le tir avec le PSG. Après cinq journées de championnat, il avait dépassé son total de buts de la saison passée. Dans un effectif peu modelé, le départ de Mbappé va peut-être lui permettre d’acquérir un autre statut et de gagner sinon en confiance du moins en efficacité. En attendant, il est l’un des trois joueurs les plus valorisés de la L1, à 60 M€, avec ses coéquipiers Hakimi et Zaïre-Emery.

Mason GREENWOOD (Marseille)

Ejecté de Manchester United pour des accusations de violences conjugales, l’attaquant anglais de 232 ans est venu chercher sa rédemption à l’OM. Au-delà de la qualité du joueur, qui a rapidement démontré son efficacité en marquant à cinq reprises lors de ses quatre premiers matches, ce transfert est pour lui une vraie bouée de sauvetage… qui confirme que l’OM ne fait décidément plus partie des grands d’Europe pour être obligé de se tourner vers un profil aussi clivant à un prix quand même assez important (31 M€ pour un contrat de cinq ans).

Warren ZAÏRE-EMERY (PSG)

A à peine 18 ans, pour sa troisième saison professionnelle, il a déjà des airs de taulier dans l’effectif le plus relevé du championnat. Dans un registre de milieu box to box, le PSG rêve d’en faire son Steven Gerard, un joueur emblématique. Sa prolongation de contrat jusqu’en 2029 l’amène sur un temps long qui devrait lui permettre de monter en régime pour devenir incontournable et incarner les valeurs d’un club en quête d’identification.

Didier DESCHAMPS (sélectionneur de l’équipe de France)

Fort d’un contrat qui court jusqu’en 2026, il poursuit son chemin à la tête des Bleus d’une manière inédite. Avant lui, aucun de ses prédécesseurs n’avait dépassé les huit ans de règne (Hidalgo de 1976 à 1984). Malgré les critiques sur le jeu des Bleus, malgré la présence de Zidane dans l’antichambre de la sélection, DD reste droit dans ses bottes, plus convaincu que jamais d’être toujours le mieux placé pour ramener l’équipe de France au sommet du monde en 2026. Quatorze ans après avoir pris la suite de Laurent Blanc.

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Luis ENRIQUE (entraîneur du PSG)

L’histoire retiendra peut-être que c’est le technicien espagnol qui a convaincu les dirigeants parisiens de changer leur fusil d’épaule pour en finir avec la politique des stars. L’influence de l’ancien joueur du Real et du Barça sur la stratégie de QSI depuis un an est évidente qui pousse le PSG à plus de stabilité. Faire confiance aux jeunes, former ses futures stars, faire respecter l’institution PSG… Luis Enrique a été à bonne école pour transmettre des messages jusqu’alors inaudibles.

Roberto DE ZERBI (entraîneur de l’OM)

Lorsqu’il était en Italie (Sassuolo), ensuite en Ukraine (Donetsk) ou en Angleterre (Brighton), Pep Guardiola disait de lui “qu’il était l’un des entraîneurs les plus influents des vingt dernières années.” Aujourd’hui qu’il est à l’OM, l’attente est grande de le voir relancer la dynamique d’un club où la passion pour le football mérite bien davantage que ces ersatz de football pratiqués avec Gattuso ou Gasset.

Avec un effectif clairement revu à la hausse, De Zerbi a les moyens de ses ambitions pour être à la hauteur de sa réputation. En espérant, si ça marche, qu’il ne prenne pas la poudre d’escampette comme Bielsa, Villas-Boas, Sampaoli ou Tudor.

Zinédine ZIDANE

Depuis le temps qu’il patiente dans cette chambre noire, il entend qu’on s’amuse et qu’on chante au bout du couloir… Comme le taureau de la chanson de Francis Cabrel, la Corrida, Zidane attend que quelqu’un touche le verrou pour entrer dans l’arène de l’équipe de France.

En retrait depuis sa démission du Real en mai 2021, le Ballon d’Or 1998 attend clairement son heure en refusant toutes les offres qui lui parviennent. En 2026, ça fera cinq ans qu’il ne s’est plus assis sur un banc. Rien de rédhibitoire pour un triple vainqueur de Ligue des Champions qui ne rêve désormais plus que d’une chose : reproduire avec l’équipe de France ce qu’il a fait avec le Real, gagner comme entraîneur après avoir triomphé comme joueur

Eric ROY (entraîneur de Brest)

Le meilleur entraîneur de L1 de la saison dernière, élu par ses pairs aux Trophées UNFP, découvre sur le tard (56 ans) la petite musique de la Ligue des Champions avec le plus improbable des clubs français à ce niveau ; le Stade Brestois.

En faisant souffler un vent de fraicheur sur le championnat, l’ancien milieu de Nice, Lyon et Marseille avait déjà réussi son coup. Dans un contexte financier plus que tendu, il réaliserait un exploit en maintenant seulement son équipe dans le haut du tableau quand tout le monde imagine plutôt une saison à lutter pour ne pas descendre…

Vincent LABRUNE (président de la LFP)

Réélu à la tête de la LFP malgré un bilan catastrophique, l’ancien “pire président de l’histoire de l’OM” poursuit sa très lucrative déambulation dans les arcanes du football français avec l’indolence de ceux qui ne doutent de rien. Passé maître dans l’art de l’esquive et de la séduction, il a convaincu la majorité des présidents de L1 que son projet était le meilleur.

Un vrai tour de force. Il leur avait déjà fait le coup en 2020 pour devancer Michel Denisot, avec les résultats que l’on sait ; quatre ans après jamais les clubs français ne s’étaient aussi mal portés, jamais les droits TV n’ont été aussi faibles. Ses partisans Nicollin, Caillot, Létang, Kita, Comolli ou Rivière devraient pourtant se méfier, en 2012, leur homme de confiance fut un des coproducteurs du film… “Les infidèles”.

Nasser AL-KHELAÏFI (président du PSG)

Le président du PSG et du conseil d’administration de beIN Media Group a aussi été réélu en 2023 à la tête de la puissante Association Européenne des Clubs (ECA) qu’il dirige depuis l’échec du projet Super Ligue privée en avril 2021. Egalement membre du conseil exécutif de l’UEFA, où il siège depuis 2019 et où il occupe la vice-présidence, le qatarien de 50 ans reste un des personnages les plus influents du foot français, mais aussi européen.

Sans son soutien, jamais Labrune ne serait resté président de la LFP et jamais la nouvelle formule de la Ligue des Champions n’aurait été validée. Accessoirement (!), il a aussi réorienté la politique sportive du PSG en accordant à Luis Enrique une marge de manœuvre refusée à la plupart de ses prédécesseurs.

John TEXTOR (propriétaire et président de l’OL)

Malgré une perte de près de 100 M€ en 2022/2023 d’OL Groupe, et l’absence de Ligue des Champions, le propriétaire de l’OL reste ambitieux et a même évoqué la quête du titre lors de sa conférence de presse de rentrée. En marge du rachat d’Everton qui a accaparé son été, l’homme d’affaires américain est aussi parti en croisade contre Nasser Al-Khelaïfi, le PSG, beIN SPORTS et Labrune tout en demeurant un chantre du foot business prêt à presque tout pour augmenter les revenus de ses clubs, Crystal Palace, Botafogo ou Molenbeek et donc l’OL dont on peine à comprendre la véritable stratégie.

Antony GAUTIER (patron des arbitres français)

Après le licenciement de Stéphane Lannoy, responsable de l’arbitrage professionnel, le directeur technique de l’arbitrage, Antony Gautier est seul aux manettes pour cumuler trois rôles jusqu’à la fin de cette saison ; patron des arbitres français, responsables de arbitres professionnels et manager de la VAR.

C’est évidemment autour de la VAR que se concentrent toutes les critiques des clubs, mais aussi de la désignation des arbitres et de leur notation. Avant de réformer un système à bout de souffle, c’est à l’ancien arbitre international de 46 ans, également maire de Bailleul et ancien adjoint au maire de Lille qu’échoie la difficile mission de maintenir la paix sociale.

Pablo LONGORIA (président de l’OM)

Sa troisième saison comme président de l’OM se présente plutôt bien, mieux que les deux précédentes, notamment en raison d’un Mercato qui parait pertinent, encore valorisé par l’arrivée surprise d’Adrien Rabiot, un des plus jolis coups de ces vingt dernières années du côté du Vélodrome. Le choix de De Zerbi est également prometteur et empreint d’une philosophie de jeu compatible avec les attentes des supporteurs.

Après la 2ème place de 2022, la 3ème de 2023, la 8ème de 2024 l’a poussé à une nouvelle profonde réorganisation interne. Si elle n’était pas couronnée de succès, on doute que McCourt lui maintienne sa confiance.

Philippe DIALLO (président de la FFF)

Arrivé pour assurer la continuité de la gouvernance après le départ précipité de Noël Le Graët en février 2023, Philippe Diallo, 61 ans, briguera un second mandant de président de la FFF en décembre. Pour l’heure, aucune autre candidature s’était révélée, et à moins d’un surprenant renversement de tendance, son style tout en mesure et sobriété devrait lui permettre de poursuivre sa mission.

Elu avec 91% des voix en juin 2023, l’ancien vice-président a plutôt bien réussi à ramener le calme au sein d’une instance en crise et régulièrement secouée par des polémiques. Pour ce second mandat, la succession de Didier Deschamps et la création d’une Ligue 3 professionnelle seront deux de ses dossiers les plus médiatiques. 

Shay SEGEV (PDG de DAZN)

Pour 400 M€ par an jusqu’en 2029, DAZN a acquis les droits TV de huit matches de Ligue 1 par journée, beIN SPORTS diffusant le neuvième match pour 100 M€ annuels. Shay Segev, son PDG, espérait convaincre 1,5 million d’abonnés pour atteindre le point d’équilibre, un objectif très improbable à un tarif (30€ sur un an ou 40€ sans engagement) qui a vite été ramené à 20€.

A défaut de créer sa propre chaîne, une perspective qui n’est pas totalement abandonnée, la LFP a mis entre les mains de la plateforme britannique une grande partie du budget de ses clubs, persuadée qu’elle avait, cette fois, avec ce Netflix du sport, misé sur le bon cheval.

Jérôme ROTHEN (RMC)

Après avoir régalé, il s’enflamme. L’ancien milieu international de Monaco et du PSG est devenu l’un des consultants les plus écoutés d’un milieu médiatico-sportif qui adore son franc-parler et ses prises de positions souvent radicales. Assis sur une crédibilité sportive que ses compères de la Dream Team n’ont pas tous, loin s’en faut, il assène ses vérités… et l’audience suit qui lui ramène régulièrement des invités prestigieux, le dernier en date Michel Platini qui se fait pourtant rare dans les médias.

Du lundi au vendredi, de 18h à 20h sur RMC avec Dugarry, Cazare, Larqué, Di Meco, Olmeta, Necib, Savidan ou Petit.

Mickaël LANDREAU (consultant)

Coupée par deux saisons sur le banc du FC Lorient, sa carrière de consultant pour Canal + débutée il y a dix ans se poursuit cette saison, dans la lignée d’un Eric Carrière, avec toujours la même volonté, en bon ancien nantais qui se respecte, de faire acte de pédagogie et de mesure en toutes circonstances.

En attendant, peut-être un jour d’être en mesure de racheter le FC Nantes, le recordman du nombre de matches joués en L1 (617) a été nommé à la direction de l’arbitrage de la FFF comme conseiller sportif pour la préparation tactique et technique des arbitres de Ligue 1. Il aura aussi un rôle de porte-parole, amené à intervenir publiquement si nécessaire.

Grégoire MARGOTTON (journaliste télé)

En 2016, depuis Canal +, il a rejoint TF1 pour commenter les matches de l’équipe de France. Aux côtés de son consultant, Bixente Lizarazu, il a donc suivi toutes les campagnes des joueurs de Deschamps depuis l’Euro 2016. Pour des millions de téléspectateurs, avec un pic historique à plus de 29 millions lors de la finale de la dernière Coupe du monde France-Argentine, il est donc la voix des Bleus, comme l’étaient Thierry Roland et Thierry Gilardi en leur temps.

Habib BEYE (consultant)

Dans son style ciselé et sans beaucoup de compromis, il s’est imposé au sommet des consultants télé, sur Canal +, où ses analyses et ses prises de positions amènent une vraie plus-value. Mais c’est davantage sur le terrain qu’on l’attend désormais.

Après avoir fait monter le Red Star en Ligue 2, ses origines le portaient naturellement vers le FC Metz, très proche du club sénégalais, Génération Foot, mais la descente du club lorrain en L2 a remis peut-être à plus tard la prometteuse collaboration. Toujours sur le marché des coachs, l’ancien défenseur de l’OM a fait sa rentrée sur Canal + pour commenter les matches de Ligue des Champions.

Denis LE SAINT (président du Stade Brestois)

L’entrepreneur breton est l’un des derniers présidents à l’ancienne dans une Ligue 1 où les clubs sont de plus en plus gérés par des investisseurs étrangers. A la tête du Stade Brestois depuis 2016, il a vécu la montée en 2019 et l’accession historique cette saison à la Ligue des Champions.

En marge de son club, il gère avec son frère Gérard, président du Brest Bretagne Handball, une entreprise familiale leader mondial de produits frais. Après avoir rêvé investir le Stade de France pour un 16ème de finale de C1, il se relancera dans la construction d’une nouvelle enceinte à l’horizon 2027.

Ivan GAZIDIS (président de Saint-Etienne)

Représentant de Larry Tabenbaum, le nouveau propriétaire de l’ASSE à travers Kilmer Sports Ventures, le Sud-Africain incarne le renouveau des Verts. Fondateur de la MLS en 1994, dont il fut le commissaire en 2001, directeur général d’Arsenal pendant dix ans, puis du Milan AC entre 2018 et 2022, son profil plaide pour imaginer qu’il peut être la bonne personne au bon endroit.

Jean-Pierre CAILLOT (président du Stade de Reims)

Déjà membre du CA de la LFP, il a été réélu cette année, ce qui confirme son influence au sein des instances du foot français. Aux côtés de ses homologues du PSG, du TFC, de l’OM, de Nice et de Monaco, il est le seul propriétaire français. Président du Stade de Reims depuis 2004, il dirige aussi une entreprise de transport qui porte son nom qui emploie 1000 salariés sur 9 régions et 15 sites. Egalement trésorier du syndicat Première Ligue, sa gestion est régulièrement saluée par la DNCG.

Laurent NICOLLIN (président de Montpellier)

Directeur général du groupe Nicollin et président du MHSP, il assume depuis le décès de son père, Louis, une succession qui s’annonçait difficile. Et qui l’est effectivement tant son club rencontre, à l’aube de son cinquantième anniversaire, des difficultés sportives et financières à suivre le rythme de la L1. Garant des valeurs familiales du foot français, son soutien à Labrune et au projet DAZN a pu surprendre, il dénote peut-être et surtout qu’il est vraiment aux abois.

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