Sur l’antenne de RMC, Dimitri Payet a littéralement matraqué le PSG, lançant le classico de façon surprenante.
Après un titre perdu la saison dernière et une saison 2021/2022 marquée par un échec cuisant en Ligue des Champions, mais aussi des défaites sévères en Ligue 1 (contre Nantes et Monaco), le PSG a un peu perdu de sa splendeur, au moment d’aborder le classico.
Côté olympien, la victoire au Parc la saison dernière (1-0, but de Thauvin) a eu pour effet de décomplexer Dimitri Payet et ses coéquipiers, après une très longue période sans gagner face aux Parisiens (plus de dix ans).
« Ils n’ont pas de style de jeu »
Alors quand les médias ne cessent de tirer à boulets rouges sur Messi, Neymar et leurs partenaires, ça gagne forcément les joueurs qui estiment avoir les moyens de s’imposer au Parc. Un état d’esprit qu’on ne peut pas reprocher aux Olympiens, particulièrement à la vue de leurs derniers résultats à l’extérieur (7 victoires et un nul sur ses huit derniers matchs).
En revanche, on peut s’étonner de l’assurance, voir même l’insolence, affichée par les joueurs de Sampaoli, oubliant au passage que, toutes compétitions confondues, le PSG n’a pas perdu le moindre match au Parc cette saison.
A l’image de Dimitri Payet, qui n’a pas été tendre avec les Parisiens. « Nous on joue de la même manière depuis le début de la saison », a expliqué le n°10 de l’OM chez nos confrères de RMC. Pour le Marseillais, son équipe a un meilleur fond de jeu et plus de garanties pour l’emporter. « Eux, ils repartent de derrière oui, mais ils n’ont pas de style de jeu vraiment défini. (…) Ils ont la possession parce qu’ils ont les joueurs pour, mais ils ne sont pas organisés comme nous, on battra le PSG »
Une analyse des forces en présence qui lance le classico et qui n’est pas sans rappeler les piques envoyés aux Parisiens en 2020, après la défaite de ces derniers en finale de la Ligue des Champions.
On ne se souvient trop malheureusement de la façon dont s’étaient terminées les retrouvailles entre les deux équipes, quelques jours plus tard, au Parc des Princes…
