Vainqueur en 2019 de la 6ème étape, le Belge, Dylan Teuns de la Bahrain-Victorious a une ligne directrice bien précise en prenant part à 29 ans à son deuxième Tour de France.
Que vous inspire votre début de saison 2021 ?
J’ai souvent roulé parmi les coureurs de tête. Mais, dans l’emballage final, j’ai souvent perdu le contact avec les tous meilleurs. Il n’en reste pas moins que j’ai été souvent présent. Cependant, je n’ai pas pu obtenir des résultats encore plus significatifs que je l’espérais. C’est cela que je trouve le plus décevant.
Sur quels aspects avez-vous le plus progressé depuis 2019 que vous êtes coureur de la Bahrain-Victorious ?
Ces dernières années et en particulier lors des quatre dernières, j’ai été en mesure de gagner de belles courses. C’est ce qui prime et qui doit rester à l’esprit. Mais, ce qui ressort le plus, c’est évidemment ma victoire d’étape sur le Tour de France (6ème étape en 2019, Ndlr). Avoir accompli cela, qui plus est avec cette équipe, a constitué un moment fantastique dans ma carrière.
Qu’a changé votre victoire à la Planche des Belles Filles lors de votre premier Tour de France ?
C’est un souvenir qui reste gravé à jamais. Un moment super et unique que je n’oublierai jamais. Cela a évidemment été un moment à part qui a changé beaucoup de choses pour la suite de ma carrière.
Parlons de l’édition à venir. Quelle y sera votre ambition ?
Me concernant, la donne ne va pas trop changer. Je partirai en chasse pour les victoires d’étapes.
« Gagner une étape a été un moment fantastique »
Que visera votre équipe sur ce Tour ?
Je n’ai pas en tête tous les détails du parcours de ce Tour de France, mais il est évident que la première semaine sera déjà primordiale. Il ne faudra pas se manquer à ce moment-là. La dernière semaine sera également très sélective. Elle dictera la donne pour le classement général. On espère faire au mieux.
Finalement, la pression va-telle croître sur vos épaules du fait de la blessure de Mikel Landa sur le Giro ?
Comme je l’ai évoqué, j’ai certaines ambitions ciblées sur ce Tour de France. Mais finalement l’enjeu reste le même pour moi. La blessure de Mikel Landa ne change pas grand chose par rapport à ce que j’ai à faire. Je ne trouve donc pas que cela me rajoute de la pression supplémentaire.