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Du soleil à l'orage, la semaine lyonnaise est l'une des plus dures de l'histoire du club depuis sa création. Cet ascenseur émotionnel fait le charme du foot et demande à l'Olympique Lyonnais de se ressaisir à 4 journées de la fin d'un championnat exceptionnel.

l'OL a vécu une semaine qui fonctionne comme le temps. du soleil à l'orage que Brest connaît tellement bien. En tout cas, pour ses habitants, tant le changement d'humeur du ciel peut avoir des conséquences sur les activités quotidiennes des habitants. Cette fois-ci, c'est dans le football que les dieux des scénarios complètement fous ont voulu jeter leurs dévolus sur le club rhodanien.

Il ne s'agit pas d'en appeler aux mythes du ciel étoilé mais bien de faire l'éloge d'un football qui ne résume pas par la statistique ou bien de la mathématique. Même un petit poucet peut se permettre de battre un gros club dans une compétition qui oppose foot amateur et foot professionnel. Désormais, c'est bien plus qu'une simple histoire d'humeur ou de scénario, la temporalité pour l'OL tombe mal dans la course à la Ligue des champions.

Tout avait si bien commencé avec une victoire très convaincante à Auxerre. Les Gones ont donné toute la sensation de leur talent sur toutes les lignes de leur schéma de jeu. Un récital qui donnait un élan fondamental pour Fonseca et son groupe. Lacazette retrouvé, Tolisso étincelant, Cherki décisif et Almada en maître à jouer. Il faut y ajouter Mikautadze qui prend un peu plus la lumière.

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Manchester, de l'espoir de la victoire à une défaite inédite dans le scénario

Contre Manchester United, l'Olympique Lyonnais a vécu un scénario européen digne des plus grandes catastrophes de son histoire. Après le PSV, Milan, ou le cauchemar de Nicosie, les rouges et Bleus ont connu bien des pages noires en 75 ans d'histoire. Face aux Red Devils, il y avait deux handicaps pour les Gones.

Le premier, c'est la malédiction des Gones contre l'ancien club de Sir Alex Fergusson. En 2008, Karim Benzema avait laissé un petit espoir aux joueurs lyonnais pour accrocher un espoir contre le futur vainqueur. Au final, c'est bien Manchester United qui s'imposera et laissera l'OL sur le quai du huitième de finale de la Ligue des Champions.

17 ans plus tard, c'est en C3 que les deux clubs se sont retrouvés pour la première fois. Bien qu'un match nul arrangeait plus Manchester que l'OL. Avec deux buts largement évitables, les rouges et Bleus avaient de belles cartouches à revendre avec la fin du but à l'extérieur.

Rien n'y a fait pour les Gones. Pourtant, le scénario de dingue appelle à la réflexion mystique ou philosophique. De 2-0 à 2-4, puis 5-4. Il faut remonter à 2009 et un OL-OM de légende que Lyon renversait avant de se faire reprendre.

À Old Trafford, c'est bien Manchester United qui a renversé les Rhodaniens à la toute dernière seconde d'un match qui a vu 3 buts inscrits en 7 minutes. Lyon avait pourtant tout bien fait jusque-là.

Mal aux têtes et problème à Saint-Etienne

Puis un derby qui tombe à point nommé. Se relancer après un désastre émotionnel et sportif sur cette fin de match mythique à Manchester United. L'OL pouvait éviter la déprime à Geoffroy-Guichard, il a plutôt provoqué une nouvelle désillusion. Une défaite mais surtout un problème avec une décision arbitrale contestable.

Certes, l'OL a été dans une grande difficulté en première période. Puis, a sublimé sa deuxième mi-temps pour revenir au score et plonger les verts dans une domination totale. Car Lyon a bien repris les bonnes vertus de son jeu contre les Verts. Cette défaite dans un scénario, une nouvelle fois noir plonge l'OL dans un mal de tête digne de la grande fièvre.

Bien entendu, il ne faut pas oublier un contexte qui faisait beaucoup parler dans les têtes rhodaniennes. En outre, avec un match suspendu et non arrêté définitivement comme en 2021 au Groupama Stadium, la LFP n'a pas appliqué sa promesse initiale. L'arbitre de touche recevant un projectile qui mettait logiquement un terme définitif à la rencontre. Ce ne fut que provisoire.

Puis, il y a cette double main, non sifflée dans la surface de réparation stéphanoise que l'arbitre ne siffle pas. Ou du moins, ne consulte pas la VAR pour confirmer sa décision. Il est vrai que siffler cette situation aurait été sévère pour l'AS Saint-Etienne.

Lyon encore en course pour la Ligue des Champions

Si le cauchemar de la semaine reste encore vivace, les Gones ont encore mathématiquement le choix de se qualifier pour la coupe aux grandes oreilles. Il lui faut gagner ses 4 dernières rencontres. 12 points sur 12, Lyon en est largement capable. Il est le roi des sprints finaux. Pour aller chercher la Ligue des Champions, le choix devient unique pour les hommes de Paulo Fonseca.

Si l'OL ne veut pas laisser filer 50 millions d'euros d'argent frais, il n'y a plus qu'une seule idée possible, gagner, gagner et gagner. Ce sera vital pour les Gones qui ont par le jeu, toutes les possibilités de venir à bout d'un objectif exigeant et qui met au défi toute l'institution lyonnaise.

Pour l'OL, c'est une drôle de saison, un épisode 2 qui lui donne quelques sueurs qui pourraient se transformer en joie immense lors de la 34ème journée.

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