Si on compare les carrières d’Erling Haaland et Kylian Mbappé, on constate que la sélection nationale joue un rôle plus important pour le Français que pour le Norvégien. Mais ce n’est pas uniquement parce que la Norvège est un petit pays…
Quand on évoque la nouvelle rivalité du football européen, entre Kylian Mbappé et Erling Haaland, où que l’on évoque le Ballon d’Or, on souligne à chaque fois que le Norvégien a un net désavantage : il ne pourra jamais compter sur son équipe nationale pour remporter des titres. Il est évident que la Norvège n’est pas la France. Avec trois phases finales de Coupe du Monde et un Euro à son actif, le pays du nord, aux moyens beaucoup plus modestes que la France (environ 350 000 licenciés contre plus de deux millions en France), n’est pas en mesure de lutter.
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Cependant, quand on voit que dans le groupe A de qualifications pour l’Euro 2024, la Norvège compte 11 points de moins que l’Ecosse (avec, certes, un match de moins), on est en droit de s’étonner ! Outre Erling Haalanb, l’équipe de Norvège compte quelques talents, comme le capitaine d’Arsenal, Martin Odegaard, le buteur de Villarreal, Alexander Sorloth, ou encore, l’ancien Rennais Birger Meling, aujourd’hui à Copenhague. Pas une équipe de tueurs, certes, mais de là à ne quasiment pas exister dans les qualifications pour l’Euro…
24 sélections pour Haaland, 70 pour Mbappé !
Il y a un facteur à prendre en compte : les absences répétées d’Erling Haaland. Le buteur de Manchester City n’a participé qu’à deux des quatre matchs de son équipe dans la poule A. Même si sa présence lors de la défaite à domicile n’a pas changé le cours du match, le Citizen a quand même inscrit 3 buts en 2 matchs. S’il a 18 mois de moins que Kylian Mbappé, Erling Haaland ne compte que 25 sélections (pour 24 buts), soit quasiment 3 fois moins que le Parisien (70 sélections, pour 40 buts). Même si on ne maitrise pas les blessures, on constate que le Français veut toujours jouer, même parfois un peu trop, alors que le Norvégien privilégie son club.
Pourtant, le « cyborg » affiche son ambition avec la sléection. « Je rêve d’accomplir de grandes choses avec ma sélection. On est un petit pays d’à peine 5,5 millions d’habitants, donc ce n’est pas simple. Mais je rêve d’une participation à un Euro ou une Coupe du monde », explique-t-il à nos confrères de France Football.
le problème, c’est que le sélectionneur, Stale Solbakken, ne réussit pas à bâtir une équipe autour de lui. La formation nordique végète à la 44ème place du classement FIFA et ne parvient pas plus à performer au haut niveau, comme c’était le cas avec Lars Lagerback, son prédécesseur, écarté en 2020 pour ne pas avoir pu qualifier la Norvège pour l’Euro.