Fort d’une demi-saison canon effectuée avec Epinal en National (12 buts en 16 matches), l’ancien joueur formé à Lyon a signé trois ans et demi à Angers en janvier pour aider le SCO à remonter en L1.
Comment se passe votre intégration à Angers ?
L’équipe était première quand je suis arrivé, ça a facilité forcément mon intégration dans un groupe qui vit bien. Je prends mes marques, je suis de plus en plus décisif, tout se passe bien, mais rien n’est acquis.
Le fossé est-il large entre le National et la L2 ?
La différence d’intensité est importante. Passer du bas de tableau de National au haut de tableau de L2, c’est comme si je franchissais deux échelons d’un coup. L’erreur se paye cash, tout va plus vite.
Arriver avec le statut de meilleur buteur de National ne vous aide-t-il pas à vous mettre au niveau ?
Il ne suffit pas pour réussir, ce n’est pas automatique. En signant à Angers, j’ai remis les pendules à zéro, à moi de prouver que j’ai le niveau.
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« J’ai joué le meilleur football de ma carrière pendant six mois »
Vous attendiez-vous à ce transfert en cours de saison ?
Non, absolument pas, je ne pouvais pas prévoir de telles stats à mi-parcours. C’était incroyable, j’ai joué le meilleur football de ma carrière pendant six mois. Ensuite, tout est allé très vite.
Dans quelle mesure avez-vous tiré profit de la carrière de votre père, Fabrice (décédé en 2020 dans un accident de la route), ancien grand espoir de l’AJ Auxerre dans les années 90 ?
Jusqu’à ce terrible accident, il était à mes côtés pour me conseiller et me pousser à ne pas reproduire les erreurs qu’il avait faites. Sans ça, il n’aurait pas eu la même carrière. Nous n’avons pas les mêmes caractéristiques, il était un petit ailier gauche au caractère bien trempé, un peu tête brûlée ! Je suis plus posé même si mon caractère s’affirme de plus en plus.
