jeudi 28 mars 2024

Evan Fournier : « le Garden est mon parquet favori »

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Après une saison 2020/2021 entre Orlando et Boston, le Français Evan Fournier n’a pas caché sa joie lors de sa présentation à la presse d’avoir rejoint les mythiques Knicks de New-York.

Comment vous sentez-vous à l’idée de jouer devant un public aussi difficile que celui du Madison Square Garden ?

Premièrement, le Garden est mon parquet favori. Je le dis depuis déjà beaucoup d’années, je ne le dis pas parce que je suis un Knicks maintenant. Profiter de l’atmosphère, c’est juste un sentiment et une énergie différente de jouer 41 matches ici, d’avoir les supporteurs avec nous. Je suis excité.

Après avoir été tradé à la mi-saison à Boston, ces derniers mois ont été fous pour vous. Pourquoi, au final, avoir choisi les Knicks ?

J’étais supervisé à Tokyo lors de ma préparation pour les Jeux Olympiques. Le jour où nous avons trouvé l’accord pour le transfert était lors des quarts de finale. J’ai juste discuté avec mon agent, il m’a fait connaître les offres qu’il y avait sur la table. C’était évident que New York était la bonne équipe pour moi, cela m’a rendu les choses plus faciles, j’ai dépensé moins d’énergie et j’ai pu me concentrer sur les Jeux.

« New York, la bonne équipe pour moi »

Que pensez-vous de l’effectif des Knicks de la saison dernière ? Tout le monde est d’accord pour dire que l’équipe de Thibodeau a dépassé les attentes. Est-ce un facteur qui a compté dans votre choix ?

C’était une équipe difficile à affronter. Ils jouent dur, ils jouent avec discipline, ils savent ce qu’ils font sur le terrain, ils exécutent très bien les tactiques. Ce genre d’équipes est difficile à battre. Tu dois bien jouer si tu veux les battre. Quand on regarde une équipe comme celle-ci, c’est clair qu’elle a de l’unité. L’équipe s’entraîne bien car, durant la saison, ils sont devenus de plus en plus forts. En tant que joueur, c’est excitant de faire partie d’un groupe qui travaille et qui a envie de gagner.

Le bilan de la saison passée est de 41 victoires pour 31 défaites, pensez-vous faire mieux ?

Bien sûr ! Le but, c’est d’être meilleur. Vous savez, quand vous débutez une nouvelle saison, c’est difficile de donner un nombre de victoires, vous devez avoir la bonne approche, penser jour après jour. Travailler, toujours travailler et voir jusqu’où vous pouvez aller.

Evan Fournier a vécu des JO décisifs

Pensez-vous que les phases offensives se joueront avec vous, Julius Randle et RJ Barrett ?

Premièrement, je pense qu’il faut qu’on apprenne les uns des autres. Quelles sont les qualités de chacun, ce qu’il sait faire de mieux, apprécie, ce sur quoi ils sont efficaces sur le parquet. Après tout ça, c’est de jouer libéré, jouer juste, bien tenir le ballon, jouer un bon basket. Cela sonne simple mais, à la fin, on sait que pour gagner il faudra l’avoir fait.

Vous avez eu un super passage à Tokyo, comment le fait d’avoir joué si bien individuellement pendant les dernières semaines joue-t-il sur votre confiance ? Pensez-vous que cela vous a permis d’obtenir de plus grosses offres que celles que vous pensiez recevoir ?

Je ne sais pas si ça a changé quelque chose (rires) ! Mon niveau de confiance est bon. La première chose que coach Thibs m’a dit : « Dès que tu gagné la médaille d’argent, tu dois venir à New York, là on peut discuter ! » (rires). Je suis fier de ce que j’ai accompli avec mon pays. Le but, c’est de continuer à briller avec la France. Dans trois ans, nous avons Paris 2024 !

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