Afficher le sommaire Masquer le sommaire
A 32 ans, le vice-champion olympique, Evan Fournier a décidé de revenir en Europe et de poser ses valises en Grèce dans un club cher à son cœur après 12 saisons NBA (723 matches). L’occasion de se frotter, pour la première fois, à l’Euroligue.
Il y a quelque temps, vous aviez annoncé sur X que si vous deviez revenir dans un club en Europe, vous choisiriez l’Olympiakos. C’est maintenant devenu une réalité. Qu’est-ce qui vous poussait déjà à penser ainsi à l’époque ?
Cela faisait vraiment un long moment que l’Olympiakos avait marqué mon esprit. Le premier contact que j’ai eu avec ce club -comme j’ai pu le dire à maintes reprises – c’était à travers Papaloukas (ancien meneur/arrière de Panionios, Olympiakos, CSKA Moscou, Maccabi Tel-Aviv…, Ndlr).
Il était mon joueur préféré en Europe à l’époque. J’ai vraiment suivi sa carrière. Cependant, le premier rapport concret que j’ai pu avoir avec l’Olympiakos c’était en 2010, lors du Final Four de Bercy. J’avais pu assister à la finale qu’ils avaient perdue contre Barcelone (68-86, Ndlr). Je me trouvais alors dans les tribunes dans le coin avec les fans de l’Olympiakos.
À lireNBA : les Boston Celtics bien partis pour le « back-to-back »Cela m’avait vraiment marqué. Ils ont toujours eu de toute façon des joueurs qui m’ont intéressé. Ensuite, ils ont gagné le Final Four back to back (l’Olympiakos a remporté l’Euroligue en 2012 et 2013, Ndlr). Je me souviens très bien aussi du tir au buzzer de Printezis (sur le quart de finale contre Barcelone en avril 2015, Ndlr). Bref, cette équipe de l’Olympiakos m’a toujours plu…
À LIRE AUSSI : toute l’actualité du basket dans votre mag
Evan Fournier séduit par le projet de l’Olympiakos
Comprenez-vous que cette décision de rejoindre la Grèce ait pu surprendre beaucoup de monde dans le microcosme du basket ?
Je ne sais pas. Est-ce que je peux comprendre ? Eventuellement. Mais je ne m’occupe pas de ce type de considération pour être tout à fait honnête. Je mène ma carrière comme bon me semble. Pour moi, l’Olympiakos était le meilleur choix possible. Et surtout c’est vraiment ce que j’avais envie de faire. Pour moi et pour ma famille.
À lireNBA : pourquoi Zaccharie Risacher et Alex Sarr peuvent prétendre au titre de rookie de l’annéeEst-il imaginable un jour de vous voir revenir en France et avez-vous été contacté ?
Je l’ignore. Déjà je ne trouve pas que ce soit d’actualité. Ensuite, et de toute manière, j’avoue ne pas y penser du tout. Pour l’instant, je me suis vraiment fait à cette idée de m’installer ici. Et de remporter le plus de titres possibles avec ce club de l’Olympiakos.
« En 2010, lors du Final Four de Bercy, je me trouvais dans les tribunes avec les fans de l’Olympiakos »
Que représente l’Olympiakos en Grèce ?
Ce n’est pas évident de se rendre compte. Je ne suis pas arrivé ici depuis longtemps. Mais on sent immédiatement qu’il y a un engouement populaire énorme. Que ce soit pour les deux clubs grecs les plus connus (l’Olympiakos et le Panathinaïkos, Ndlr). Dans la rue, les fans te reconnaissent tous. Ils demandent tous des photos, des vidéos. Ils te montrent vraiment beaucoup d’amour. C’est une mentalité qui nous est étrangère en France à ce point-là ! On peut dire que ce sont de vrais supporteurs de leur sport et de leur équipe.
À lireIl y a 32 ans jour pour jour, le CSP Limoges marquait l’histoire du sport françaisComment jugez-vous votre début de saison et votre adaptation au club ?
Il y a une période d’adaptation pour tout le monde. De nouveaux joueurs sont arrivés au club. Il faut prendre garde à ne pas se marcher dessus (sic). Pour ma part, je prends mes marques tranquillement. Je monte en puissance progressivement. Tout va rentrer dans l’ordre sans aucun doute. Ici, on veut tout gagner (sourire).
À LIRE AUSSI : Le basket vu par Fournier
