Patrick Carney, le PDG de EyeGuide, explique l’importance de la mission de sa société, spécialisée en Oculométrie pour aider à mieux détecter les commotions cérébrales avec Eye tracking.
Quel lien existe-t-il entre votre société EyeGuide et le monde du rugby ?
On a conclu un partenariat avec World Rugby. On est convaincu que le « eye tracking » (à travers le mouvement des yeux) est fondamental dans la détection des commotions cérébrales. On est partie prenante de cette recherche. La technologie du « eye tracking » est un outil très fiable que les experts médicaux peuvent utiliser pour rendre des données encore plus objectives. Cela a pour fonction évidemment de travailler au mieux sur la santé des joueurs.
En quoi le mouvement des yeux est-il si crucial ?
La fonction oculomotrice fournit de très précieux renseignements sur la santé du cerveau. S’il y a une défaillance à ce niveau, il faut alors s’en alerter et faire des investigations. Notre plateforme FOCUSTM saisit des données objectives sur les mouvements oculaires en seulement dix secondes. Cela permet un premier dépistage aussi souvent que nécessaire. Il y a un soutien et une promesse croissants pour des outils rapides et objectifs comme FOCUSTM afin de jouer un rôle important dans la surveillance continue du bien-être des joueurs. Nous sommes honorés d’appuyer World Rugby dans cette importante recherche.
« Notre plateforme Eye tracking saisit des données objectives sur les mouvements oculaires en seulement dix secondes »
Pensez-vous que le rugby soit devenu un sport plus dangereux ?
Ce n’est pas mon rôle de parler de cela. Ce qui nous concerne, à la base, est d’apporter des datas les plus objectives possibles pour le bien-être des joueurs. On est là pour apporter des valeurs, des données aux experts médicaux. Ils peuvent être alors encore plus performants dans leur fonction en prenant soin des athlètes.
EyeGuide intervient-elle uniquement dans le monde du rugby ?
Non. On intervient aussi beaucoup en NHL au niveau des équipes de hockey, au niveau des sélections. On intervient aussi au Japon. On le fait également auprès des équipes de football et de rugby australiennes. On est beaucoup présent aussi dans les écoles, les universités.