mardi 23 avril 2024

Fabio Jakobsen (Quick-Step) : « Je suis simplement heureux de continuer à faire du vélo »

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Eric Mendes
Eric Mendes
Journaliste

A 25 ans, le sprinteur de Quick-Step Alpha Vinyl, Fabio Jakobsen a pris sa revanche sur le destin après son grave accident de 2020 qui l’avait contraint à de multiples opérations en signant son premier succès en carrière sur le Tour de France lors de la 2ème étape. Entretien pour Le Quotidien Du Sport et Cyclisme magazine.

Ce Tour 2022 et cette victoire d’étape sont-ils le symbole de votre renaissance après votre grave accident sur le Tour de Pologne en 2020 ?

C’était incroyable. J’ai vécu de longs mois où j’ai pris les choses doucement. Je suis allé étape par étape. C’était un long processus pour mon retour au plus haut niveau. Il y a eu beaucoup de personnes qui m’ont soutenu tout au long de ces mois. Je ne peux pas les oublier. Si je suis de retour, c’est aussi grâce à elles. Elles peuvent voir que ce n’est pas pour rien. Je suis, aujourd’hui, simplement heureux de continuer à faire du vélo. Et le petit bonus, c’est que je peux continuer à gagner.

C’est vraiment une chance que je ne sous-estime pas. C’est pour cela que j’ai une grosse pensée pour ceux qui m’ont permis d’être encore là aujourd’hui.

Fabio Jakobsen revient de loin

Cela vous donne-t-il un lien spécial avec votre équipe ?

C’est une superbe équipe avec des gars incroyables. On a pu le voir sur le Tour. Ils sont toujours présents que ce soit dans la victoire ou la difficulté. Cela peut paraître simple, mais on travaille pour cela.

Comment avez-vous vécu cette fin de Tour de France ?

Je ne savais pas à quoi m’attendre après deux jours difficiles. Je ne savais pas comment mon corps allait répondre. Mais je restais calme et confiant. Je savais que je pouvais compter sur mes coéquipiers. On s’est battus et on a réussi à surmonter cette épreuve. Je ne l’aurais pas fait sans eux. En tant que sprinteur, vous n’êtes rien sans une équipe et je suis reconnaissant pour leurs efforts, et en même temps, fier d’être arrivé ici avec eux. Je suis content que Paris soit maintenant arrivé.

Ce Tour restera-t-il à jamais inoubliable ?

On en rêve forcément quand on est coureur. C’est la raison qui nous pousse à nous dépasser au quotidien. J’en avais rêvé pendant 15 ans (après deux Vuelta, c’était son premier Tour de France, Ndlr). C’est la plus grande course au monde. Quand on est sprinteur, c’est le graal de gagner une étape du Tour.

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