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Ferrari : Charles Leclerc, la pôle inattendue, Lewis Hamilton en crise…

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Ferrari a réussi à se hisser à la grande surprise du paddock en pôle position du Grand Prix de Hongrie. Une circonstance de taille qui a même eu le don de faire sourire la Scuderia qui ne s’y attendait vraiment pas. Charles Leclerc a besoin de gagner et c’est bien le pire Grand Prix pour sa voiture qui lui donne cette chance. Pour Lewis Hamilton en revanche, c’est une saison vraiment galère.

Charles Leclerc n’y croyait pas lorsque son ingénieur lui a annoncé P1, l’équivalent de la pôle position. Le Monégasque décrocher sa première pôle de la saison au bout du 14ème Grand Prix. En Hongrie pourtant, la Scuderia subissait les conditions de la piste très changeantes d’une qualification à une autre. Pour Ferrari, c’est le moment de surfer sur la vague de la prolongation de Vasseur. Un coup de chance pour la Scuderia qui devra le bonifier en piste face aux deux McLaren.

En regardant les visages de Norris et de Piastri à l’issue de la Q3, ce n’était pas Verstappen ou Russell. Mais bien le prince de Monaco qui s’occupait de placer sa monoplace directement sur la position numéro une. Une surprise d’autant plus vrai que Ferrari était en grande difficulté. Charles Leclerc n’avait fait que le cinquième temps.

Un dernier virage salvateur pour Leclerc et la pôle

Charles Leclerc doit son salut à la piste qui a su stabiliser sa propre température quand la Scuderia a engagé son deuxième tour de piste en Q3. Leclerc était dans le bon tempo sur les deux premiers secteurs. Il avait amélioré ses deux premiers temps et pouvait espérer viser une troisième place comme il l’a annoncé en conférence de presse d’après qualification. Ce sera encore mieux dans le troisième secteur où il décroche le meilleur temps de la Q3 et un dernier virage exceptionnel pour gagner ces quelques millièmes pour passer en tête. Car c’est bien l’appui sur ce dernier virage qui fait toute la différence.

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En étant en pôle position, il offre à Fred Vasseur la plus belle récompense juste après la prolongation de contrat du directeur de course. Le Français l’a chambré à la radio. « Heureusement que tu n’aimes pas Budapest ». Un chambrage bienvenue et qui témoigne peut-être du sursaut de la Scuderia Ferrari. Elle pourra compter sur un autre avantage. Partir premier à Budapest et souvent synonyme de succès. Même si, sur les 17 dernières éditions, seulement 6 polemen ont gagné la course.

Un autre paramètre sera à prendre en compte pour Ferrari, la stratégie au stand. En effet, Leclerc devra sécuriser son premier virage et s’envoler par la suite s’il veut espérer se sortir de la menace de la McLaren. Ensuite, ce sera aux mécaniciens de rester expert en leur domaine sur le changement de pneu. Ferrari est l’écurie la plus fiable sur l’arrêt au stand. En moyenne, deux secondes par arrêt.

Hamilton demande à « changer de pilote »

C’est une déclaration qui ne passera pas inaperçu. Lewis Hamilton était dépité et au fond du trou quand il a vu son classement à l’issue de la Q2. Le Britannique a même demandé si Ferrari ne pensait pas à changer de pilote tant il semble en grande difficulté. Toutefois, ce n’est pas à l’ordre du jour pour Lewis Hamilton. Cette crise de confiance devrait s’atténuer avec la nouvelle voiture e 2026. Le Britannique n’est pas rouillé et il pourrait être d’une grande aide pour Charles Leclerc. En outre, bien que sa position soit lointaine, il est capable de remonter.

Le septuple champion du monde sait que sa mission sera d’être au service du Monégasque pour aller chercher la première victoire de la saison. Ce sera nécessaire et essentiel pour Ferrari de marquer le coup.

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En étant sans pression sur le départ de la course, Lewis Hamilton espère rentrer dans le top 6. Il faudra tout le génie du pilote Ferrari comme à Spa pour couper l’herbe sous le pied de ses concurrents devant lui. Hamilton n’a plus le choix. S’il veut vraiment sortir de ses galères, il doit performer en Hongrie au risque d’être sous le feu des critiques.

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