lundi 2 décembre 2024

France-Argentine : l’arbitre a-t-il été vraiment mauvais ? Décryptage…

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C’est la question qui hante quelques millions d’esprit français, l’arbitrage. Les Bleus ont eu le sentiment parfois d’être piégé par l’homme en rouge. Szymon Marciniak était-il à la hauteur de cette finale. Certains dirons oui, d’autres non. Entre le 1er but et le 3ème but Argentin, le tacle de Rabiot, le manque d’anticipation sur le jeu, un arbitrage qui fera débat mais qui ne mérite pas un 2/10 dans l’Équipe.

Szymon Marciniak a vécu l’apothéose de sa carrière d’arbitre, celle d’une rencontre de Coupe du Monde très difficile à appréhender. Le Polonais était la surprise pour cette 22ème édition de la Coupe du Monde. Pour autant l’arbitre vêtu de rouge a surpris dans son arbitrage. Plusieurs faits de jeu côté argentin comme français ont le mérite d’une petite éclaircie.

Le penalty sur Di Maria, où est passée la VAR ?

C’est le premier fait de jeu de cette grande finale de la Coupe du Monde, Di Maria tombe dans la surface de réparation des Bleus, à vitesse réelle, un penalty sans conteste. Sauf que le ralenti donne une autre image. Dembélé ne fait aucun geste sur Di Maria, c’est plutôt ce dernier qui vient s’empaler dans les pieds de l’ailier français. M. Marciniak siffle penalty sans consulter l’assistance vidéo, pourtant, il y a débat sur cette ouverture du score argentine.

Rabiot, le tacle par derrière qui méritait plus que jaune

EN intervenant sur De Paul, Adrien Rabiot a nettoyé le terrain sur quelques centimètres carrés. Le gaucher de la Juventus de Turin va tacler De Paul de façon dangereuse et par derrière. Le ralenti est formel, l’ancien joueur du PSG a échappé au pire, celle d’une exclusion qui aurait été plutôt logique pour les Bleus. Il en sera autrement de la part de l’arbitre de la rencontre.

La règle de l’avantage bafouée pour les Bleus

Plusieurs fois, la règle de l’avantage n’a pas été respectée de la part de l’arbitre de la finale de La Coupe du Monde. Certes, il est toujours difficile de laisser un avantage, sauf que ces derniers sont flagrants. À l’image de Coman qui peut jouer rapidement un coup franc et amener le contre en prolongation. Deux à trois fois dans la rencontre, les Bleus auraient pu tirer avantage de certaines situations de jeu. L’arbitre en a décidé autrement.

Penalty sur Thuram ou simulation ?

A la 87ème minute de jeu, Marcu Thuram semble être accroché dans la surface par Enzo Fernandez. On est certain sur le coup que M. Marciniak va donner penalty, mais à la place, il siffle en faveur des Argentins et donne un carton jaune au Français pour simulation. C’est le cas typique du 50/50. L’arbitre pouvait donner un penalty aux Français, mais il pouvait aussi ne rien siffler. Ce qui perturbe un peu la situation, c’est l’amplification de la faute par Thuram, même si elle semble, légère, mais bien réelle.

Le troisième but argentin et les remplaçants sur le terrain

Avant que Messi mette son doublé en finale de cette Coupe du Monde, il y a un problème, les remplaçants de l’albiceleste. Positionné sur la ligne de touche, deux remplaçants de l’Argentine pénètrent sur le terrain lorsque Messi a le ballon. Une faute qui aurait pu être sanctionné. Bien sûr, il n’y a pas interférence avec le jeu mais les Lois du jeu ont le mérite d’être clair, le but devait être refusé pour l’Argentine de Messi. Puisque le jeu n’avait pas repris, les joueurs supplémentaires ont tout de même commis une bourge monumentale.

Le jeu devait s’arrêter et les remplaçants avertis pour être entrés sur le terrain sans l’autorisation de l’arbitre. La Loi 3 intitulé « nombres de joueurs » est très clair. Est-ce que le scénario pouvait changer ? Nous ne le saurons jamais.

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