vendredi 19 avril 2024

Francisco Tavares a signé à Ivry : « J’arrive dans un club historique »

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Eric Mendes
Eric Mendes
Journaliste

Francisco Tavares sera l’une des découvertes de l’US Ivry la saison prochaine avec qui il s’est engagé jusqu’en 2025. A 26 ans, l’ailier droit international portugais du Sporting Francisco Tavares tentera de s’imposer en StarLigue sous ses nouvelles couleurs. Entretien pour Handball magazine et Le Quotidien Du Sport.

Comment allez-vous à quelques semaines de votre arrivée en France ?

(Sourire) Tout va bien. Je suis clairement enthousiaste. Tout d’abord avec mon club actuel, le Sporting, avec qui j’ai encore de beaux défis à concrétiser, notamment en championnat. Je suis aussi attentif à la situation d’Ivry pour savoir à quel niveau le club sera. Mais je suis d’abord focalisé sur ma fin de saison avec le Sporting. C’est un bon moment de la saison où tout doit se décider sportivement. Je suis sûr que l’on va réaliser et que l’on va réussir à gagner beaucoup de matches jusqu’au bout et remporter des titres.

Est-ce important de finir votre histoire avec le Sporting Portugal de la plus belle des manières ?

Evidemment. On avait l’objectif de remporter le championnat jusqu’au bout. On a su batailler en tête jusqu’au bout. C’est un plus pour un joueur. C’était un objectif que j’avais. On y a cru jusqu’au bout pour tout décider face au FC Porto.

Francisco Tavares a un gros challenge avec Ivry

Sentez-vous qu’il y a une progression du championnat portugais dans le sillage des bonnes prestations de la sélection nationale au niveau international ?

Cette année, on a eu des surprises avec notamment le club d’Aguas Santas qui a fait une bonne saison. Ils ont réussi un bon parcours européen. Derrière les trois grands que sont le Sporting, Porto et Benfica, il y a des équipes qui tentent de suivre le rythme. C’est positif. Aguas Santas a joué l’Europe et réussi à battre le FC Porto. Il y a toujours des équipes qui progressent comme Belenenses ou Madeira SAD.

Mais c’est encore un championnat inférieur à beaucoup. La sélection nationale permet de voir les gens s’intéresser un peu plus à notre championnat. Il y a de plus en plus de joueurs qui sont recrutés dans les clubs portugais. Tout cela est important pour la progression du championnat.

Le fait de voir des étrangers venir au Portugal et notamment des internationaux français comme Kévynn Nyokas ou Arnaud Bingo voire Mahamadou Keita, sans oublier Thierry Anti, était-ce un plus pour se développer ?

J’ai eu la chance de jouer avec Arnaud Bingo, mais également avoir comme entraîneur Thierry Anti, ils sont des références du handball international. C’est toujours bon pour un pays comme le Portugal de voir arriver toutes ces personnes compétentes. Je pense aussi à des personnes comme Chema Rodrigez (actuel coach du Benfica, Ndlr) qui ont réussi de grandes choses dans leurs carrières. Le Sporting a été dans cette voie également. Cela prouve que l’on est dans la bonne direction. C’est important pour ouvrir notre pays et notre championnat au reste du monde.

A 26 ans, était-ce le bon moment pour vous de venir à l’étranger ?

C’était une décision mutuelle. Le Sporting commençait à chercher une alternative, et dans ma tête, j’avais cette envie de connaître un nouveau championnat. J’avais déjà eu l’opportunité de venir en France, il y a deux ans, mais j’avais finalement prolongé avec le Sporting. C’est le moment idéal pour moi. Je réalise une belle saison. Je sens que j’ai déjà beaucoup donné au Sporting. Je sentais aussi que j’avais besoin de connaître d’autres choses dans ma carrière. C’est le bon moment. Je suis ravi de découvrir la France.

« Je veux continuer à grandir »

Vous êtes-vous renseigné sur l’US Ivry, l’un des clubs historiques du handball français, auprès de compatriotes ayant

connu ou étant toujours en France ?

L’un de mes meilleurs amis est Manuel Gaspar qui joue à Nantes. J’ai aussi beaucoup parlé avec Pedro Portela qui évolue également à Nantes (qui sera au Sporting la saison prochaine, Ndlr). Je connais aussi Gonçalo Vieira de Toulouse. Il m’a dit beaucoup de bien du championnat. Tout comme Tiago Rocha de Cesson-Rennes. Ça m’a donné encore plus envie de venir jouer en France.

Le fait d’être proche de Paris, était-ce important dans votre décision ?

C’est toujours un plus d’être proche d’une ville comme Paris. C’est un point positif. Mais mon idée principale était de jouer en StarLigue. Je ne me focalisais pas sur la région. J’ai envie de faire un bon championnat et de continuer à grandir. Ivry est un club historique avec un entraîneur que tout le monde connaît (Didier Dinart). Le club a eu de grands noms dans son histoire comme Luc Abalo. Je suis un ailier qui cherche à se montrer utile à son équipe et je ne vais pas changer.

Est-ce aussi un plus de venir prendre le pouls avant les JO de Paris 2024 ?

(Sourire) C’est un plus. J’espère que l’on aura l’opportunité d’y être avec le Portugal. Mais c’est encore loin. Ça passera par une bonne saison avec Ivry. Mais ce sera déjà bien de le vivre au plus proche.

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