jeudi 12 décembre 2024

Franck Haise (RC Lens) : « Un supplément d’âme »

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Depuis son arrivée sur le banc en février 2020, Franck Haise et les Sang et Or sont remontés en L1 pour y jouer les trouble-fêtes cette saison au point de viser la Ligue des Champions en 2023 ? Chiche.

En débutant la saison, vous imaginiez-vous en dauphin du PSG au moment de regarder la Coupe du monde à la télé ?

Dauphin du PSG, nous l’avions déjà été la saison dernière, mais sur une période beaucoup plus courte. Plus que le classement, ce sont les 36 points après 15 journées qui peuvent surprendre car ils correspondent à un rythme de champion, ce qui n’était évidemment pas du tout dans nos ambitions au début du championnat. Même si nous faisons preuve de beaucoup de régularité depuis deux ans et demi, on n’est pas dupe non plus. On sait que beaucoup d’équipes sont mieux outillées que nous.

Pensez-vous que la coupure liée au Mondial peut rebattre les cartes du championnat ?

Oui, évidemment. Même lorsqu’il n’y a que cinq ou six jours de repos sur une trêve de Noël plus classique, le classement est souvent amené à bouger. Notre souci sera le même : repartir en conservant nos points forts, notre jeu, notre état d’esprit.

Franck Haise, l’entraîneur qui fête sa centième contre le PSG par une victoire

Pensez-vous à la Ligue des Champions ?

Non, on pense aux prochaines échéances, au retour de nos Mondialistes (Openda le Belge, Abdul Samed le Ghanéen et Frankowski le Polonais, Ndlr), à nos deux premiers matches face à Nice (0-0) et au PSG (3-1)… Je ne suis pas supporteur, je suis entraîneur ! Je me dois de garder assez de lucidité pour appréhender tous les matches avec la même importance. Mais on va vendre chèrement notre peau jusqu’à la fin et on verra bien où ça nous mène en sachant qu’il sera très difficile de garder le même rythme.

Nous revenons dans Le Foot magazine sur les grandes dates du RC Lens. Comment appréhendez-vous l’histoire du club ?

Pour un entraîneur, il est hyper important de connaitre l’histoire de son club. Je connais assez bien celle du Racing et, au-delà, celle de toute une région car les deux sont très liées. En arrivant ici, j’ai vite voulu en connaitre le plus possible car elle regorge de particularités et offre au club un vrai supplément d’âme qu’on retrouve évidemment à Bollaert.

Quelles dates avez-vous en tête ?

La création du club, en 1906, quand même (rires) ! Et 1998, évidemment, parce qu’il s’agit du seul titre de champion de France et parce que je n’étais pas très loin d’ici à ce moment-là. Je jouais à Beauvais et j’avais suivi le parcours des joueurs de Leclercq, la joie qu’ils avaient réussi à susciter chez les supporteurs. C’était beau et ça avait duré quelques années. On essaie de perpétuer ça à notre niveau, de redonner le sourire et la fierté à tous ceux qui nous suivent. Leur bonheur, c’est aussi le nôtre donc ce qui m’importe en débutant 2023, autant que les résultats, c’est l’état d’esprit qu’on affiche, l’énergie et la passion qu’on va mettre dans nos prochains matches.

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