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Avant de s’envoler pour le LOU la saison prochaine, Gabin Lorre, le jeune (23 ans) arrière biterrois compte tout donner avec son club formateur.
Finir en tête du classement des marqueurs d’essais de Pro D2 est-ce un objectif ?
Pas vraiment. Je préfère privilégier l’objectif collectif en allant chercher une qualification en fin de saison. Mais si je peux combiner performances collectives et individuelles, je ne m’en priverai pas ! Mon but reste de servir l’équipe. Et si je peux marquer le plus d’essais possibles, ce sera évidemment avec grand plaisir.
Le nouveau Costa Storti, c’est donc vous !
(sourire) Non. Ce que « Raff » a réalisé la saison dernière est incroyable. Avec 21 essais, il a été un acteur majeur de la saison du club. Pour aller le chercher, ce sera très compliqué. Permettre à l’équipe de refaire la même saison, c’est là qu’est surtout mon défi.
À lire30 essais, dont 8 pour Louis Bielle-Biarrey, Thomas Ramos encore meilleur buteur… Un tournoi de tous les recordsQu’avez-vous appris de Costa Storti ?
Il n’était jamais rassasié. Il me faisait penser un peu à Cristiano Ronaldo. Toujours affamé. J’ai appris aussi de lui le fait d’être un électron libre. Même si lui jouait ailier et moi arrière, j’essaie de reproduire cela cette saison. Je me propose de partout pour essayer d’apporter le maximum de solutions offensives et du surnombre. Je lui ai piqué aussi cette faim de la ligne (sic). Il m’a vraiment transmis cette envie de marquer.
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Gabin Lorre ira chercher une qualification
Pensez-vous avoir passé un cap cette saison ?
Oui. Je me sens plus à l’aise car je suis plus responsabilisé. J’ai eu la chance aussi pendant quelques matchs que Sam (Marques, Ndlr) me laisse le tir au but. J’ai une flèche de plus à mon arc. Cependant, je ne me prends pas pour un autre. Je dois encore beaucoup travailler pour réaliser mon rêve.
Où se situe votre marge de progression ?
À lireAvant Antoine Dupont et Iris Mittenaere, le top 5 des rugbyman en couple avec des « people »Je dois amener encore plus de sérénité sur les duels aériens et les ballons hauts. On me l’a pas mal reproché l’an dernier jusqu’en mi-saison. J’ai beaucoup travaillé cet aspect. C’est très important pour un arrière. Surtout si je pense aussi à l’après, en Top 14, avec les nouvelles règles. Je dois vraiment passer un cap aussi sur le leadership. Je suis le patron du champ profond. A moi de passer un step là-dessus. Je dois devenir un semi-leader du vestiaire, mais surtout sur le terrain.
« Accrocher une phase finale avec Béziers avant d’aller au LOU »
Béziers a réalisé une très belle saison en 2023/2024 (3ème, demi-finaliste). C’est reparti sur de bonnes bases. Quel est le secret ?
C’est le travail qui paie. Cette saison, c’est une progression logique avec un bon recrutement. La concurrence est très saine.
L’ASBH peut-elle rêver de montée ?
Il y a aussi de grosses écuries : Aix, Brive. Le BO a fait un gros recrutement pour s’installer dans le top 4 durablement. Il y a donc de grosses équipes devant nous. On ne va pas fanfaronner. Mon seul souhait déjà est de revivre ces phases finales à domicile pour assister encore à cette communion extraordinaire avec la ville.
Vous serez lyonnais la saison prochaine, pourquoi ce choix ?
À lirePour mettre fin aux blessures, le Stade Français fait appel à l’intelligence artificielleJ’étais en contact avec pas mal de clubs depuis la fin de la saison dernière. J’ai pu faire une visio avec les coachs et le président du LOU. Le projet m’a vraiment plu. J’ai vraiment envie de découvrir Lyon. C’est un gros club avec un bel avenir.
Remplacer Niniashvili ne sera pas simple !
Effectivement. Je vais avoir de la concurrence. J’espère avoir le plus de temps de jeu possible pour me régaler en Top 14. Toutefois dans l’immédiat j’espère accrocher une place en phase finale avec Béziers.
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