Arrivé à l’intersaison en provenance de Toulouse où il évoluait depuis dix saisons, le troisième ligne ligne Gillian Galan s’est rapidement fondu dans le collectif lyonnais.
Comment avez-vous vécu le fait de découvrir un deuxième club professionnel à 29 ans ?
Il y a toujours de l’appréhension dans ce genre de situation, mais j’avais la chance de pouvoir retrouver Jean-Marc Doussain, mon meilleur ami. Cela a facilité mon intégration et les mecs ont vraiment été sympas avec moi. J’ai aussi une facilité pour discuter. Constituer un groupe fait partie intégrante du rugby et est à mon sens essentiel pour réussir une grande saison. Au début, je suis arrivé seul à Lyon, mais ma femme et ma fille m’ont rejoint un mois après.
« Le coach essaie de tirer le meilleur de ses joueurs »
Gillian Galan
Que saviez-vous de Pierre Mignoni avant de signer au LOU ?
Je le connaissais très peu, mais je savais qu’il attend énormément de ses joueurs et qu’il attend autant de lui. C’est grâce à lui que j’ai signé au LOU. C’est un entraîneur qui cherche à tirer le meilleur de ses joueurs. C’est un peu de cela dont j’ai besoin : de quelqu’un qui va me pousser dans mes retranchements. Il est aussi doté d’une grande humanité, il sait qu’on ne peut pas être bien dans son sport quand on n’est pas bien dans sa tête.
Comment avez-vous vécu cette présaison très particulière ?
Je trouve que la gestion de la crise sanitaire et de la reprise a été très bien maîtrisée par le club. Malgré tous ces problèmes, il y a eu une envie de créer un groupe au LOU.
Quelles sont les ambitions ?
Déjà, nous abordons la saison avec beaucoup d’enthousiasme. Bien sûr que le Brennus est une ambition, mais je ne vais pas vous dire dès maintenant qu’on veut être champions de France et champions d’Europe ! On va tout donner pour gagner les matches et on verra en fin de saison si on est dans les six pour disputer les phases finales. On n’oublie pas qu’il y a des grands clubs qui ont terminé à la 12ème place…