Le basket nordiste se porte bien avec Gravelines, Le Portel et Saint-Quentin qui vient de monter. Cette belle forme qui se perpétue au fil des années n’est pas le fruit du hasard, mais le résultat d’un travail intelligent et parfaitement ciblé.
Dans le Nord, le foot est très important avec Lille, Lens ou Valenciennes et précédemment Boulogne mais, malgré l’omniprésence du ballon rond, il y a toujours eu une grande culture basket. Gravelines, Le Portel et d’autres perpétuent aujourd’hui cette tradition comme le confirme le président de laLigue Hauts de France, Paul Merliot :
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« Le basket est un sport important dans notre région et il l’a toujours été. Il y a aussi Berk qui a été champion de France. Il y a toujours eu un engouement populaire important avec des salles pleines. Cette année, on a battu notre record de licenciés avec 57 000 licenciés soit plus de 6000 par rapport à la saison dernière. Même pendant la période Covid, les adhésions n’ont pas été affectées ce qui démontre le gros engouement qu’il y a pour ce sport. Le comité du nord est le plus grand comité national avec 30 000 licenciés à lui seul. »
Un tel succès n’est possible qu’au prix d’un travail quotidien. La Ligue des Hauts de France ne se repose pas sur ses acquis, elle mène des actions dans plusieurs domaines, pas seulement au niveau des clubs.
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Après Saint-Quentin, Denain Et Lille ?
Elle forme aussi des arbitres et des entraîneurs de haut niveau :
« Nous avons réussi à construire un fort réseau d’entraîneurs, de cadres, nous sommes également la première Ligue en nombre d’arbitres avec deux arbitres internationaux. Nous avons mis en place une formation des arbitres qui fonctionne parfaitement. L’institut régional de la formation du basketball (le IRFRBB) obtient aussi de bons résultats ; depuis deux ans on a obtenu une démarche de qualité. Nous sommes fiers également de l’organisation de grandes compétitions comme l’Euro féminin en 2013, l’Euro masculin en 2015. »
Les clubs nordistes sont également présents en Pro B même s’ils connaissent des fortunes diverses : « On a Lille et Denain. Ce dernier revit en Pro B, ils ont retrouvé un public en repartant de zéro il y a quelques années. Pour Lille, c’est plus compliqué, ils n’ont pas une Arena, mais une salle à 1500 places, c’est insuffisant pour viser plus haut. » Le retour, 31 ans après, de Saint-Quentin dans l’élite, pourrait néanmoins donner des idées à Denain et Lille…