vendredi 19 avril 2024

Gusto, Caqueret, Cherki… La faillite des jeunes de l’OL

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L’Olympique Lyonnais a vécu une sacré soirée contre l’OM. Si la défaite est logique d’un point de vue des occasions marseillaises, c’est plutôt la faillite collective des Lyonnais symboliséE par Gusto, Caqueret et Cherki qui est à mettre en avant ; et des changements trop tardifs de Laurent Blanc. Analyse d’un match qui a échappé à juste titre au sextuple champion de France.

Il y avait 1-1 jusqu’à la 90ème minute avant que Malo Gusto ne marquer contre son camp. Lyon met fin à une invincibilité de 16 ans dans son entre olympienne. Fort heureusement, le score n’était pas plus lourd à la fin de la rencontre.

Lyon s’en sort bien avec un but encaissé à la dernière minute de jeu. Un but gag qui illustre toutes les difficultés des rouges et bleus cette saison. Surtout que les joueurs de Laurent Blanc ont montré de grosses limites physiques, techniques et mentales.

C’est aussi l’échec de joueurs qui ont vraisemblablement montré toutes leurs limites pour la Ligue 1. Encore faut-il que l’OL change son logiciel tout entier à commencer par le haut jusqu’aux joueurs. C’est la fameuse banderole des Lyon 1950 « Du Président aux joueurs, tous coupables ».

L’OL pensait s’en remettre à sa jeunesse pour rebondir et ses anciens de la maison pour retrouver les sommets, c’est raté. Trois joueurs illustrent les symptômes du sextuple champion de France. Une faillite collective qui est à l’image de l’équipe lyonnaise, éteinte et endormie.

Gusto, dix minutes entre la balle de match et un CSC gag

Il est à l’image de sa saison, transparent comme une goutte d’eau. Parce que son transfert surprise à Chelsea a surpris plus d’un lyonnaise. Sa deuxième partie de saison est fantomatique et il a laissé Kumbedi lui passer devant. Le latéral droit titulaire indiscutable du début de saison n’a plus sa place ni le niveau dans le Rhône.

Sa rentrée en jeu n’a été qu’une péripétie dans un scénario que l’OL pas du tout maitrisé. La balle du 2-1 à la 80ème minute aurait pu tout changer. Mais la frappe timide du latéral droit est le symbole d’un Lyon qui joue comme un lionceau.

Puis est venu ce but casquette à la 90ème minute qui a torpillé les espoirs d’Europe des Gones. Quel karma pour la latéral de l’OL !

Caqueret, l’ombre de lui-même

Il devait être le successeur de Tolisso ou encore de Guimaraes, Maxence Caqueret ne vit pas une saison de la confirmation mais plutôt de stagnation. Si ce n’est pire. Le nombre de ballons perdus, le manque de verticalité et de déséquilibre sur des passes qu’il sait si bien faire de temps en temps à achevé la saison terne du jeune milieu de terrain.

Maxence Caqueret était celui qui incarnait le renouveau de la formation lyonnaise. Sauf que son profil s’apparente plutôt à un joueur complémentaire plutôt qu’un réel cadre capable de prendre plus d’épaisseur. Dans un milieu à trois ou à deux, il n’a jamais réellement pesé.

Pourtant, les premier matchs en professionnels ont laissé entrevoir de belles promesses dans la qualité du pressing. Un joueur en manque de confiance sans doute dans un contexte nouveau pour lui. Maxence Caqueret doit aussi digéré un changement de statut qui le bloque peut-être dans sa progression.

Cherki, pas de sifflets mais une prestation qui interroge

Il a été copieusement sifflé contre Rennes, il n’a pas connu pareil mésaventure dans l’Olympico. Le jeune prodige lyonnais agace par ses grigris inefficaces et sa nonchalance. Pourtant son talent fait l’unanimité. Le Lyonnais n’a pas pesé sur la rencontre. il a perdu beaucoup de ballons dans l’entre-jeu et n’a pas soutenu Alexandre Lacazette.

Ryan Cherki devait être le détonateur d’un match référence. Comme à son habitude lors des gros matchs cette saison, il a été un ton en-dessous. Bien pris par la défense marseillaise et un milieu Rongier-Veretout qui a bloqué toutes les solutions de passes. Les marseillais ont joué parfaitement le coup en bloquant le numéro 18.

Cherki a essayé de se sortir de l’entonnoir de l’OM. Mais sans succès, jamais dans le tempo de la rencontre, il a laissé les siens en fin de rencontre. Laurent Blanc continue de le protéger, c’est bien normal pour un prodige comme lui. Mais la patience du coach lyonnais pourrait avoir une fin.

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