En finissant 4ème, l’heure de la confirmation est attendue pour le Fenix de Toulouse. La mission ne s’annonce pas simple, mais le club met tout en œuvre pour revivre de grandes heures !
En 2023/2024, Toulouse a vécu une saison historique. 39 points au compteur ! Le Fenix a mis derrière de sérieux clients comme Chambéry, Nîmes, Aix, Saint-Raphaël. Seuls le PSG, Nantes et Montpellier ont devancé le club de Haute-Garonne. Mais le coach toulousain Danijel Andelkovic voit plus loin :
« 2024/2025 doit être la saison de la confirmation. On sort d’un super championnat. Si lors de saisons précédentes, on a pu parfois souffrir d’un certain manque de régularité, on a corrigé le tir de ce côté-là. On va devoir repartir sur les mêmes bases en essayant de se battre pour cette 4ème place. Le championnat est très dense. »
« On connaît quasiment l’identité des trois premiers. Pour la 4ème place, il y a au moins cinq équipes. Entre le 4ème et le 10ème, il y a peu de différences. Mais cela risque d’être plus compliqué que lors de la saison passée. D’autant que notre présence en Ligue Européenne va augmenter notre nombre de matches. On ne s’en plaint pas. On voulait jouer la Coupe d’Europe ».
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« On va essayer de se battre pour cette 4ème place »
Avec un budget très loin de ceux des mastodontes du championnat (3,6 M€ en 2023/2024 contre 16,4 M€ pour le PSG), le Fenix a-t-il l’effectif pour jouer sur les deux tableaux ?
« Nous avons 17 joueurs. On est déterminé. On se prépare pour cela. Cela ira. On a tiré pas mal d’expérience de l’exercice précédent. On a un effectif assez homogène et équilibré. Nous disposons d’assez d’armes pour aller au combat contre des formations comme Nîmes, Chambéry, Saint-Raphaël. Il faudra gérer les temps forts et les temps faibles pendant toute la saison. Cela se joue surtout sur la régularité. Si tu subis la malchance avec des blessés, tu ne peux pas performer ».
Le Fenix devra faire désormais sans l’incontournable Ayoub Abdi parti à Nantes. « C’est l’histoire du Fenix. On trouve toujours de bons joueurs. Soit on les forme, soit on les trouve. Ensuite ils font leur chemin. Cela va-t-il être difficile de remplacer un joueur du calibre de Ayoub Abdi ? Oui, mais celui qui arrive (Uros Kojadinovic en provenance du Partizan Belgrade, Ndlr) a ses propres qualités. On va essayer de les exploiter au maximum. C’est encore un jeune joueur (23 ans, Ndlr) ».
L’ancien demi-centre international serbe, reconverti coach, indique le fil rouge du recrutement toulousain. « On a recruté Simon Moller, le gardien international suédois. Il devait disputer les Jeux avec son pays. Malheureusement, il s’est gravement blessé aux ligaments croisés. On ne sait pas quand il va revenir. On a donc été obligé de réagir et de chercher un autre gardien. Nous avons finalement pris Yassine Belkaied. Il est international tunisien. Il a joué la Ligue des Champions. Yassine vient de gagner le titre en Suisse. C’est un bon gardien ».
A Toulouse, tout le monde devra être à son maximum pour réitérer cette dernière saison magique. En espérant que les corps ne lâchent pas trop souvent…
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La recrue : Mindegia, une vieille connaissance…
Le demi-centre de 36 ans Niko Mindegia est la recrue phare du Fenix. En provenance du Wisla Plock, l’Espagnol est bien connu du championnat français. Il a porté les couleurs de Chambéry entre 2017 et 2019. Avec l’Espagne, il a été médaillé d’argent au Championnat d’Europe en 2016.
Vainqueur de la Coupe EHF en 2014, il a aussi remporté la Coupe de France en 2019, trois fois la Coupe de Pologne (de 2022 à 2024) et vient de remporter le championnat de Pologne : « C’est un joueur expérimenté. C’est un très bon joueur. Il va venir renforcer la base arrière de l’équipe » explique le coach toulousain Andelkovic.