Après être passé par l’Espagne (Euskaltel-Euskadi), Bahrain (Bahrain-Merida) et le Kazakhstan (Astana), Ion Izagirre pose ses valises en France. Cofidis récupère l’un des coureurs les plus expérimentés du peloton.
Quels ont été les arguments de Cofidis pour vous convaincre de quitter Astana ?
A travers les discussions que l’on a eues, j’ai senti qu’ils me voulaient vraiment. C’est une équipe importante du peloton depuis 25 ans. Elle a une forte tradition de coureurs espagnols. Cofidis est une équipe très appréciée en Espagne, son sérieux est reconnu.
Vous êtes l’une des recrues phares de l’équipe, quelles sont vos attentes ?
Je vise les courses à étapes d’une semaine comme le Dauphiné, Paris-Nice et j’aiderai Guillaume Martin sur les grands Tours.
Quel regard portez-vous justement sur Guillaume Martin ? Peut-il, selon vous, gagner le Tour de France ?
Il est jeune, progresse bien. Il a une grande qualité celle de récupérer bien après les étapes. Sur une course de trois semaines, c’est un aspect très important. Je pense qu’il peut faire Top 10. Gagner le Tour ? Pourquoi pas, mais ses lacunes dans les chronos face à Pogacar ou Roglic notamment sont trop importantes. La Vuelta est le Tour qui lui correspond bien, le Giro aussi car il y a de grands cols et il aime ça.
« Les coureurs gagnent des grandes courses de plus en plus jeunes »
Personnellement, quelle course rêvez-vous de gagner ?
Une classique, j’ai un petit faible pour la Flèche Wallonne ou Liège-Bastogne-Liège.
Vous êtes sur le circuit depuis une douzaine d’années. Voyez-vous des changements notoires de mentalité au sein du peloton, des évolutions ?
Oh oui l’évolution est énorme. Les coureurs gagnent de grandes courses de plus en plus jeunes. Nous, quand on débutait et qu’on participait à une grande course, on était déjà contents, eux dès leur première participation sont des candidats pour la victoire finale. Quand vous voyez les performances d’Evenepoel, de Bernal, de Pogacar et compagnie, c’est tout simplement impressionnant.