Après avoir découvert la Vuelta l’an passé, le Portugais Ivo Oliveira (24 ans) sera sur les routes de France cet été avec l’ambition d’épauler son leader dans sa quête de maillot jaune.
Comment se passe votre saison jusqu’à présent ?
Après avoir démarré avec un calendrier chargé avec Alméria, Tirreno-Adriatico, les classiques belges et l’Amstel, j’ai enchaîné avec le Tour de l’Algarve pour démarrer ma préparation pour le Critérium du Dauphiné et le Tour de France, qui sera mon grand Tour de cette année. Ça me donne beaucoup de satisfaction de voir que l’équipe croit en moi. Je suis convaincu que l’on a une équipe capable de jouer la victoire sur toutes les courses. J’espère apporter ma pierre à l’édifice. On sait qu’avec Tadej (Pogacar), on possède un leader exceptionnel. J’ai démontré que j’étais capable de les aider sur les plus grandes courses.
Votre participation au Tour de France est-elle une juste récompense ?
Après la Vuelta, j’ai bien vu que j’avais réussi de belles choses en aidant mes leaders. Que ce soit Rui (Costa), Formolo, De La Cruz ou encore Jasper (Philipsen). J’étais avec mon frère (Rui) et on devait surtout être présents pour emmener les sprints et permettre à nos leaders de ne pas être décrochés lors des échappées. Je n’ai pas ménagé mes efforts et cette reconnaissance est Une belle récompense. Etre sur le Tour, c’est une motivation supplémentaire et une preuve que je suis sur le bon chemin. Le travail a été bien fait.
Ivo Oliveira heureux de gagner des étapes
Vos qualités de finisseur et de rouleur peuvent-elles vous permettre de rêver à une victoire d’étape sur le Tour ?
Je ne me projette pas aussi loin (sourire). Je vais d’abord être présent pour l’équipe et accompagner mes leaders pour le général et les sprints. Après, on ne sait jamais. J’espère avoir un rôle important dans plusieurs étapes. Si on me fait confiance, c’est dans ce sens. Et si mon travail permet à Tadej ou Alex (Kristoff) de remporter des étapes, cela voudra dire qu’il est réussi. Je serai le plus heureux.
Le fait d’être dans l’équipe du vainqueur sortant du Tour ne vous assure-t-il pas une pression supplémentaire ?
C’est un poids positif. On arrive avec un jeune leader, Tadej, il continue à être un cycliste humble malgré tout ce qu’il a accompli. Il n’a pas changé depuis que l’on a démarré en World Tour. On va forcément partir avec de la pression, mais l’équipe arrive avec une grande tranquillité et, peut-être, le meilleur coureur actuel du peloton. On doit travailler pour lui. Je suis sûr qu’il arrivera à s’exprimer.
Dernière minute : Ivo Oliveira s’st fracturé le col du fémur au cours du’une chute jeudi dans le critérium du Dauphiné et sera indisponible de longs mois.