jeudi 20 mars 2025

Jean-Denys Choulet : « Mathias, on le surnommait le bijoutier »

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Mathias Lessort (Panathinaïkos) est vu comme un joueur merveilleux par ses pairs. Ils nous racontent son parcours flamboyant. Témoignage.

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« Honnêtement je ne pensais pas qu’il atteindrait ce niveau. Il évoluait en poste 4-5, mais il avait une énorme concurrence chez nous, il était jeune. Il était un peu tête en l’air, avec une grosse énergie, mais c’était un garçon très gentil, agréable à entraîner, qui ne posait aucun problème. On le surnommait le bijoutier car il avait toujours pleins de bijoux qui brillaient. C’était un joueur brut qu’il fallait polir. »

« Il est parti car il était barré par des joueurs et il avait besoin de jouer. Il avait déjà cette capacité à grappiller les ballons, à plonger dessus. Mathias posait aussi de gros dunks sur la tête de ses adversaires. Il avait plus de mal sur les tirs extérieurs, c’est dans ce domaine qu’il a encore une bonne marge de progression. Mais il apporte une énergie positive à son équipe, dans un collectif. »

Son entraîneur à Chalon (2014-2016)

Pascal Donnadieu : « Le reste du groupe est contaminé par son enthousiasme »

« Je le voulais depuis quelques années, j’avais remarqué son potentiel. J’étais impressionné par ses qualités physiques, sa dimension athlétique était au-dessus de la moyenne. Il était tonique, intelligent, voyait bien le jeu. Il a évolué régulièrement, chaque année il passait un cap. Entre nous, ça a matché très vite et on a gardé des liens forts. »

« Dans un groupe, c’est un bonheur de l’avoir, il est toujours de bonne humeur, c’est la joie de vivre personnalisée, le reste du groupe est contaminé par son enthousiasme. On voit dans son jeu qu’il a gagné en maturité, en expérience entre les matches de championnat et européens. Il est encore un peu fougueux, mais il a atteint un haut niveau. »

Son entraîneur à Nanterre (2016-2017)

Grégory Lessort : « C’est un bosseur »

« Nous avons toujours été très proches. Mathias a commencé par le football en Martinique comme beaucoup de gamins puis il a voulu faire comme nous, ses deux grands frères et il est donc parti sur le basket. Jeune, il avait déjà des aptitudes, mais il jouait vraiment pour s’amuser. Il a toujours été travailleur, très assidu et il a vraiment pris conscience de ses qualités au Pôle basket Martinique. Là, c’est devenu sérieux, ses éducateurs lui ont fait comprendre qu’il pouvait faire carrière. »

« Il nous demande conseils en permanence, c’est une éponge, il écoute tout ce qu’on lui dit, il ne prend pas une décision sans nous consulter. On lui donne notre avis sur ses matches aussi, on a un regard objectif et il sait qu’on lui parle franchement. Il a bien progressé sur ces dernières années, mais c’est mérité car c’est un bosseur. Il doit développer son tir extérieur, mais il n’en abuse pas car son coach ne lui demande pas. Au Partizan, il a franchi un palier avec un rôle de joueur majeur, il est un point d’ancrage du collectif. »

Son frère, joueur des Sables Vendée Basket (Nationale 1)

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