Arrivé cet hiver en provenance de Botafogo, l’ailier Jeffinho a fini la saison titulaire. Première recrue de John Textor, il espère s’imposer pour de bon en 2023/2024. Entretien pour Le Foot Lyon et le Quotidien du Sport.
Comment s’est passée votre adaptation à l’Olympique Lyonnais ?
Je peux vous dire que cela se passe bien. Au début, j’avais un peu peur. Je craignais notamment le froid alors que les chaleurs étaient insupportables au moment où j’ai quitté le Brésil. Je me sens bien ici à Lyon, notamment depuis l’arrivée de ma maman, de mon bébé et de mon amoureuse.
Sur le plan sportif, quelles difficultés avez-vous rencontrées pour vous imposer en Ligue 1 ?
Je ne vais pas vous dire que le championnat brésilien est plus simple, mais il n’y a pas autant de contacts au Brésil. En Ligue 1, j’ai besoin d’avoir plus de force et de physique. Je m’adapte petit à petit.
Jeffinho surpris par la Ligue 1
Comment avez-vous jugé votre première titularisation en L1 à Toulouse (1-2) où vous avez réussi plusieurs fulgurances en première période ?
Je me suis senti à l’aise. Le staff technique et les joueurs m’avaient mis en confiance. C’est bien plus facile de performer quand on sent la confiance du staff et de ses coéquipiers. En première période, j’ai été assez dynamique, j’ai provoqué un penalty, cela m’a apporté un peu de confiance. Le plus important reste qu’on soit revenu de ce match avec la victoire.
On vous a vu jouer ailier droit et gauche. Avez-vous un poste préférentiel ?
Ma préférence est d’évoluer à gauche car je peux rentrer et finaliser. Mais j’aime aussi jouer à droite. Au final, je me plie à la volonté du coach.
Dans quels domaines pensez-vous encore devoir progresser ?
J’ai besoin de prendre plus de puissance et d’améliorer ma condition physique. C’est vrai que je suis arrivé en milieu de saison sans avoir effectué de véritable préparation.
« Il n’y a pas de rivalité entre Barcola et moi »
Vous êtes la première recrue du nouveau président John Textor. Aviez-vous échangé avec lui avant votre venue à l’Olympique Lyonnais ?
Oui, j’ai parlé avec John Textor avant de venir. Nous avons beaucoup dialogué. Il m’a apporté beaucoup de confiance. Il m’a dit qu’il serait toujours là et que je pourrai discuter avec lui. Il m’a aussi dit que, si je ne m’adaptais pas bien et que je souhaitais revenir au Brésil, il serait à l’écoute pour discuter avec moi.
Vous avez parfois été en concurrence avec Bradley Barcola. Comment avez-vous vécu cette concurrence ?
C’est une concurrence belle et saine. Il n’y a pas de rivalité entre Barcola et moi. La décision incombe au staff technique. En tant que joueurs, on veut bien sûr jouer les matches, mais c’est l’entraîneur qui décide qui joue.