mardi 11 février 2025

Jonas Vingegaard annonce (déjà) la couleur : « Je viserai la passe de trois en 2024 ! »

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Eric Mendes
Eric Mendes
Journaliste

Vainqueur du Tour de France 2023, Jonas Vingegaard a tué la concurrence, notamment celle de Tadej Pogacar. Dominant d’un bout à l’autre le Tour, le coureur de la Jumbo-Visma a confirmé qu’il était un coureur exceptionnel capable de dompter la concurrence grâce à son équipe et son talent. Il donne déjà rendez-vous en 2024. Entretien réalisé pour Cyclisme Magazine et Le Quotidien du Sport.

Vous remportez pour la deuxième fois consécutive le Tour de France. Qu’est-ce que représente ce nouveau succès sur la plus grande course cycliste au monde ?

C’est incroyable. C’est toujours impressionnant de remporter une telle course. J’ai du mal à réaliser. Mais c’est d’autant plus fort que de le faire une deuxième année de suite.

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Malgré l’écart avec Tadej Pogacar (7 minutes 29 secondes) sur cette édition 2023, pensez-vous que ce succès a été plus difficile que le premier ?

C’était une bataille de folie au quotidien. J’ai vraiment apprécié cette bataille et cette lutte qu’on a eue cette année avec Tadej sur ce Tour de France.

Avez-vous pu apprécier ce moment particulier avec la certitude de retrouver Paris avec le maillot jaune ?

J’ai apprécié ce moment, mais également chaque jour de course avec. C’est toujours spécial de porter ce maillot jaune. Je me suis senti bien sur mon vélo au fil de la course. Même lors de la dernière montée, j’ai vécu une belle bataille avec Tadej.

On sent que votre équipe et votre famille ont été très importants dans ce succès cette année…

(Sourire) C’est évident. Je sais que je n’aurais jamais pu le faire sans une équipe exceptionnelle à mes côtés. Ils m’ont aidé au quotidien pour réussir cet objectif. Ils ont fait tout parfaitement au cours de ces trois semaines. Je suis content pour moi, mais presque tout autant pour eux. Que ce soient mes coéquipiers, mon staff… Je ne pouvais pas les oublier au moment de célébrer ce succès sur les Champs-Elysées et puis partager un podium avec eux, ça n’a pas de prix.

« Je peux vous assurer que je ne prends rien »

Comprenez-vous les soupçons de dopage après vos performances sur ce Tour de France ?

Je le comprends tout à fait. Ce sont des questions qui sont liées au passé de notre sport. C’est même bien que d’être sceptique car sinon cela pourrait se reproduire. Mais je peux seulement vous assurer que je ne prends rien. C’est vrai qu’on est allé vite et même plus vite que les éditions passées, mais il ne faut pas occulter les évolutions actuelles comme le matériel, la nutrition, les méthodes d’entraînement… Tout cela a changé ces dernières années et cela peut expliquer les performances qui s’améliorent.

Avec le recul, qu’allez-vous retenir de ce Tour de France ?

Tout le travail de mon équipe. La façon dont on a réussi à suivre notre plan de course. On a réussi
à le faire au quotidien chaque jour. Je ne les remercierais jamais assez de cette victoire. Tout est allé dans notre sens.

Pensez-vous pouvoir gérer ce nouveau succès après avoir rencontré des difficultés à le faire l’an passé ?

Comme je l’ai déjà dit à plusieurs reprises, je n’ai eu aucun problème l’année dernière. J’ai juste choisi de prendre les choses très doucement et de me détendre. Je n’avais aucun problème. Ce n’était pas difficile pour moi, donc je suppose que ce sera la même chose cette année.

Comment expliquez-vous votre progression et votre capacité à dominer vos adversaires à 26 ans ?

Il y a deux ans, c’était mon premier Tour de France, et c’était la première année où j’ai commencé à obtenir des résultats. Ce n’est pas que je n’étais pas un bon coureur avant, mais avant je n’étais pas capable de gérer la pression, que je me suis surtout mise sur moi-même. J’ai appris à gérer cela. A partir de ce moment, j’ai commencé à monter sur des podiums et j’ai commencé à gagner. Ensuite, vous obtenez plus de confiance en vous-même et avec les médias qui vous suivent (sourire).

Un mot sur Tadej Pogacar qui vous a livré une belle bataille.

C’est un super mec et un rival incroyable. C’était une belle bataille que l’on a eue ensemble depuis Bilbao. J’espère qu’il y en aura d’autres dans le futur !

Pensez-vous que le Tour de France sera déjà un objectif en 2024 ?

J’ai aussi des objectifs différents, mais le Tour de France est la plus grande course du monde. Pour moi, le Tour de France est juste quelque chose de spécial et je vais probablement essayer de le gagner à nouveau l’année prochaine.

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