Pour sa 73ème édition, la Proligue s’offre une petite révolution avec la fin du Final 4 et des playoffs qui décideront du dernier ticket pour la StarLigue. 10 réponses à vos questions pour bien comprendre à quoi s’attendre.
Quelle est la nouvelle formule de ProLigue ?
Le championnat repart pour une nouvelle édition avec toujours une phase régulière et un championnat de 38 journées. Puis il y a toujours une phase finale qui décidera des montées. Mais contrairement aux dernières années, il y a des évolutions. Le premier club de la phase régulière validera le premier ticket pour la montée, bien évidemment, mais il sera surtout désigné champion de ProLigue !
Ces dernières saisons, c’était le vainqueur du Final 4 qui remportait le trophée. Pour le deuxième ticket, ce sont les équipes classées de la 2ème à la 9ème place qui joueront des quarts de finale jusqu’à la finale, en matches aller-retour.
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Pourquoi le championnat se jouera-t-il à 15 clubs ?
La saison passée, le forfait général de Villeurbanne avait contraint la ProLigue à se disputer à 15 clubs. Et ce sera de nouveau le cas cette saison. En effet, aucune formation de Nationale 1 (Dreux Vernouillet et Annecy le Vieux) n’a eu les moyens financiers et organisationnels pour accéder à la ProLigue. Tout comme Mulhouse l’an passé.
Dans ce cas, la LNH a décidé de repêcher Angers qui avait terminé à la 15ème place et qui aurait dû redescendre, un an seulement après être monté.. La preuve que le système de VAP (Voie d’Accession au Professionnalisme) est encore perfectible et l’écart entre le monde pro et le niveau amateur est encore conséquent.
Retour express en StarLigue pour Saran et Dijon ?
Saran est redescendu en ProLigue pour un point seulement. Et il est évident que l’ambition sera de remonter pour les Spectors. Avec comme nouvel entraîneur, le Portugais Luis Cruz, il y aura une formation capable de rivaliser avec les meilleures dès le départ grâce notamment à l’expérience de joueurs comme William Accambray ou Matic Suholeznik voire Antonin Mohamed et Lucas Petit.
Pour Dijon, il faudra rebondir rapidement face à une ProLigue toujours plus relevée. Mais l’expérience acquise ces dernières années devrait être un plus au moment de repartir au combat.
Cherboug en trouble-fête ?
C’est la grosse cote. Depuis plusieurs saisons, Cherbourg se construit pour s’offrir un destin en StarLigue et le retour dans le Top 6 a permis de valider les acquis d’une saison réussie. Les arrivées de Nicolas Gauthier, David Estepa-Ruiz ou encore Paul-Louis Guiraudou ont permis à Edu Fernandez Roura d’avoir une véritable équipe à son image. Et cela devrait se confirmer cette saison.
Pontault-Combault et Sélestat, les éternels déçus ?
Pontault-Combault et de Sélestat ont connu la StarLigue ces dernières années mais, redescendus en ProLigue, ils sont souvent placés pour jouer les phases finales et la montée. Sélestat a bien été champion en 2022, mais Istres a eu raison des ambitions de la formation alsacienne en demi-finales la saison passér alors que le club francilien tombait face à Frontignan en barrages. Il faudra faire mieux pour espérer ne pas avoir une étiquette d’éternel looser.
Qui terminera meilleur buteur ?
Meilleur buteur la saison dernière, le joueur de Frontignan Nathy Camara sera l’un des favoris au titre de meilleur buteur encore cette saison. Il devrait retrouver son dauphin Tom Vinatier (Sélestat) qui compte bien encore s’affirmer comme un sérial buteur. Marius Randriantseheno (Sarrebourg) et Eduardo Reig-Guillen (Pau-Billère) seront à surveiller, tout comme Marc Leyvigne (Nancy) ou encore Pierrick Naudin (Dijon) ou William Accambray (Saran).
Frontignan peut-il encore surprendre ?
En conservant son meilleur buteur, Nathy Camara et ses meilleurs éléments, Frontignan pourrait de nouveau être la sensation de la saison. Avec Guillaume Crepain comme nouvel entraîneur, les Noir et Or seront à surveiller.
Caen doit-il regarder vers le haut ?
On ne cache pas ses ambitions du côté de Caen. En recrutant des joueurs comme Mancelle, Paris, Gnago et Zuzo, les Normands comptent profiter de la nouvelle formule pour surprendre.
Qui jouera le maintien ?
Avec 8 places pour être en playoffs, il devrait y avoir foule pour jouer le haut de tableau. Mais il ne faudra pas se manquer. Besançon, Nancy ou encore Billère peuvent naturellement y prétendre tout comme Sarrebourg. Pour Valence, Cournon d’Auvergne et Massy, le maintien sera déjà une bonne nouvelle.
Angers peut-il encore éviter la dernière place ?
Après avoir vécu une saison compliquée, le SCO souhaite déjouer les pronostics. Issam Tej repart pour une nouvelle année. Il pourra compter sur l’arrivée de joueurs déjà habitués aux joutes de ProLigue comme Thibaud Valentin, Noah Bardou et Théo Laguillaumie.
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