Avec une masterclass contre la Bolivie sous le maillot du Brésil, Neymar a répondu de la meilleure des manières à ses détracteurs en France et directement au PSG, qui l’a mis à la porte.
Double buteur avec le Brésil cette nuit contre la Bolivie, Neymar est devenu le meilleur buteur de l’histoire en sélection, devant le roi Pelé. Certes, un record qu’il faut mettre dans le contexte du football international actuel, avec beaucoup plus de matchs que dans le passé. Neymar a marqué ses 79 buts en 125 sélections, quand Pelé en avait inscrit 77 en 92 apparitions sous le maillot de la Seleçao. Toutefois, pour un joueur qui est montré du doigt pour sa fragilité physique, Neymar a pratiquement joué 10 matchs par saison avec son pays. C’est à souligner.
Un regret : ne pas voir Neymar dans le PSG de Luis Enrique
Mais au delà des statistiques, la performance du Brésilien, montre aussi ce qu’il aurait été capable de faire avec le PSG cette saison. Et forcément, cela pose la question de son départ. Avec, au passage, le bilan de son séjour à Paris, bien moins négatif sportivement que certains veulent nous le faire croire. Les mêmes qui détruisent Marco Verratti pour une saison manquée et qui osent siffler Lionel Messi.
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Le match de Neymar avec le Brésil (il aurait pu mettre au moins deux buts de plus et a délivré une passe décisive) ne fait que raviver le regret de ne pas le voir dans cette équipe du PSG, entouré de Mbappé et Dembélé et devant Ugarte (sans parler de Zaïre mery, Kolo Muani et autres…). Le tout managé par un Luis Enrique qui le connaît bien et qui avait sans doute les moyens d’en tirer le meilleur.
Cette performance de Neymar répartit aussi les responsabilités de l’échec de son passage dans la capitale. Nous rappelant les manquements du club, incapable de gérer ses stars. Y compris, la guerre d’égo entre ses stars.
En le poussant vers la sortie, Paris a renoncé à assumer le poids de sa présence dans l’effectif, se privant de son talent. Espérons que cela ne devienne pas un manque insurmontable en Ligue des Champions, à partir du mois de février. Peut-être avant.