jeudi 28 mars 2024

Le passage à 16 clubs en Proligue a-t-il été bénéfique ?

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Eric Mendes
Eric Mendes
Journaliste

Profitant des répercussions liées à la pandémie, la Ligue a bousculé l’échiquier du hand français pour permettre à ses championnats de grandir. En passant à 16 clubs depuis cette saison, la Proligue prouve que la force du nombre fait sens.

« Ce qui nous guide, c’est l’intérêt collectif. »  David Tebib avait toujours pour habitude de mettre en avant un projet global tout au long de sa présidence et le passage à 16 clubs de la Proligue allait clairement dans ce sens. Les grands bénéficiaires étant au final Angers et Sarrebourg, tous deux sauvés et repêchés après une saison compliquée avec la pandémie liée au Covid.

Mais les dynamiques demeurent différentes. Pendant que Sarrebourg respire avec une place en milieu de classement, le SCO reste scotché à la dernière place synonyme de relégation. Et le hasard du calendrier a fait reprendre 2022 ensemble les deux sauvés.

Et Sarrebourg se montrant intraitable avec une victoire 33-29. De quoi corser la mission maintien du duo, Issam Tej-Denis Tristant, en remplacement de Guillaume Dupin. Désormais, le SCO sait que le temps joue contre lui dans un championnat de plus en plus relevé.

Angers et Strasbourg, nouveaux venus des 16 clubs de la Proligue

Pour Sarrebourg, on respire et on sait que l’on possède désormais la capacité de voir l’avenir sereinement. Profitant pleinement d’un championnat à 16 clubs qui surprend par son niveau tous les spécialistes et même les acteurs, à l’image de l’ancien international Cyril Dumoulin, arrivé cet été à Tremblay. « La Proligue est un championnat plus dur et plus compétitif. Il y a de la qualité et du travail de fait. Les clubs se construisent avec du sens et des ambitions. Tout le monde va vers le haut. C’est important pour continuer à se développer. »

 C’est aussi le cas de Villeurbanne et de Caen, les deux promus de cette saison qui rivalisent avec les cadors, notamment les Vikings normands de Roche Bedos, leur entraîneur.

« Toutes les équipes ont la capacité de faire des exploits. On voit avec Villeurbanne en début de saison. Ivry réussit à faire ce que l’on attendait d’eux. Après Ivry, c’est assez ouvert. On sort d’une saison sans jouer. La première partie de saison nous a rassurés. Tous les clubs se structurent. Le championnat est de plus en plus attrayant. On peut jouer 15 matches à domicile. C’est intéressant. Plus on joue, mieux c’est. C’est un championnat qui nous maintient en haleine jusqu’en juin. Caen est une ville sportive avec les élus locaux qui mettent les moyens. Dans beaucoup d’endroits, il y a une volonté de jouer au handball. »  

Aujourd’hui, la Proligue continue sa mue à 16 clubs et devrait encore surprendre dans les années à venir.

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