mardi 3 décembre 2024

Le PSG, les Bleus et ses études : les confidences de Warren Zaïre-Emery

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Eric Mendes
Eric Mendes
Journaliste

Devenu depuis cette saison un titulaire indiscutable au Paris Saint-Germain, Warren Zaïre-Emery (17 ans) est également devenu le plus jeune joueur à porter le maillot de l’équipe de France, mais aussi le plus jeune buteur.

Comment vivez-vous tout ce qui vous arrive à 17 ans ?

C’est incroyable. Je découvre de grandes ambiances, notamment au Parc des Princes. Je ne peux que remercier les Ultras pour tout ce qu’ils font au quotidien pour nous. J’espère encore vivre des moments forts tout au long de la saison.

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Vous enchaînez les belles performances depuis le début de saison. Comment jugez-vous votre marge de progression dans les mois à venir ?

Je pense que je peux et que je dois m’améliorer partout. Comme tous les joueurs. Après, j’ai à mes côtés de très bons milieux. Je pense notamment à Manuel Ugarte. C’est un fou, il récupère trop de ballons. C’est un grand plaisir de jouer avec lui, mais aussi avec Vitinha.

Sentez-vous avoir passé un cap physiquement ?

Je n’ai pas travaillé spécialement ce point. Je n’ai fait que suivre le programme que l’on m’a donné ; Je l’ai respecté à la lettre et, aujourd’hui, je me sens très bien.

Pour Zaïre-Emery compare Ugarte est un « fou »

Quelle est votre relation avec Luis Enrique qui vous fait confiance et vous permet d’être aujourd’hui titulaire ?

C’est un très bon entraîneur. Luis Enrique est proche de nous, de tous les joueurs. Il nous donne des séances vidéos que l’on doit étudier pour progresser. Il nous donne des conseils. Le coach est toujours là pour nous. J’étais déjà mis en confiance par le coach Galtier. C’est important d’avoir un entraîneur proche de nous qui fait en sorte que l’on donne le maximum sur le terrain. On a créé des relations très vite. On l’applique sur le terrain maintenant.

Est-ce important de pouvoir évoluer encore cette année avec Kylian Mbappé ?

On est content de l’avoir. C’est un très bon joueur, l’un des meilleurs joueurs au monde. Avec Ousmane (Dembélé), ils arrivent à nous offrir des espaces, grâce à leurs qualités de vitesse et de percussion. On en profite au milieu. On sait en profiter. A nous de faire la différence quand on peut la faire.

Comment expliquez-vous que le milieu soit devenu une force au PSG cette saison ?

On ne ménage pas nos efforts. On court beaucoup avec de très bons coéquipiers qui savent également aller apporter le danger. C’est un plus. J’essaie de m’inspirer de tout le monde pour être de mieux en mieux.

« Les études m’aident à garder un équilibre »

Qu’est-ce que ça vous a fait d’être appelé en équipe de France ?

C’est un plaisir. Je suis fier et heureux de représenter mon pays. Je suis très content d’avoir eu cette confiance. Médiatiquement, je sais qu’on parle beaucoup de moi. Ma famille pense que c’est trop. Personnellement, je ne m’en rends pas compte. Ma famille est importante. Elle me permet de garder la tête sur les épaules. Maintenant, je sais que le plus important est de tout faire pour continuer à prétendre à l’équipe de France. Ça passera par de bonnes prestations.

Comment faites-vous pour vous organiser avec vos études et le bac en fin de saison, surtout s’il y a l’Euro ?

Je fais mes cours en même temps que ma saison. Je fais mes devoirs quand j’ai du temps. J’alterne l’entraînement et un peu de cours avant les séances. Ça ne me pose pas de problèmes. Ça m’aide à garder un équilibre. Si je rentre chez moi et que je ne fais rien, que je joue à la console par exemple, je ne pense pas que ce sera mieux pour moi.

Auriez-vous cru être un joueur de l’équipe de France et titulaire du PSG il y a un an ?

Quand on est jeune, on est insouciant. Je ne me pose pas de questions. Je joue mon football comme on me l’a appris ; Je me donne toujours à fond. C’est ma personnalité. Je ne vais pas changer de mentalité. Je fais de mon mieux et je ne vis que de bons moments. Ça va vite, mais je prends du plaisir. C’est le principal. Je suis très content de ce qui m’arrive.

Le saviez-vous ?

En parallèle de sa carrière de footballeur, Warren Zaïre-Emery prépare un bac STMG. Le tout sans que cela ne semble lui poser le moindre problème. Il avait détaillé dans un sourire son organisation quotidienne lors d’un point presse avec les Bleus mi-novembre :

« Je suis mes cours, c’est tout. Hier, après l’entraînement, j’ai fait mon devoir d’espagnol. J’essaie de m’organiser et cela ne me pose pas de problèmes. Ça permet de garder un équilibre. C’est mieux que de ne rien faire ou jouer à la console… »

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#Des records de précocité à la pelle

16 ans, 4 mois et 22 jours. Le 6 août 2022 à Clermont (05), il est devenu le plus jeune joueur à entrer en cours de jeu avec le Paris SaintGermain en Ligue 1. Il a notamment été plus précoce que Kingsley Coman (16 ans, 8 mois et 4 jours). 16 ans, 9 mois et 29 jours.

Le 6 janvier 2023 à Châteauroux (13) en 32èmes de finale de la Coupe de France, il est devenu le plus jeune titulaire de l’histoire du PSG en match officiel. Mamadou Sakho détenait ce record depuis 2007 et une rencontre débutée à 17 ans et 1 jour.

16 ans, 10 mois et 24 jours. Buteur lors de la victoire parisienne à Montpellier (13), il est devenu le plus jeune buteur de l’histoire du PSG en Ligue 1.

17 ans, 8 mois et 10 jours. Il est devenu contre Gibraltar (140) le 18 novembre le plus jeune buteur de l’histoire de l’équipe de France, mais aussi le plus international français depuis l’aprèsguerre. Néanmoins, le plus jeune joueur de toute l’histoire des Bleus reste Félix Vial qui avait 17 ans, 2 mois et 15 jours quand il a affronté le Luxembourg le 29 octobre 1911 (victoire 41).

avec Julien Huët

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