samedi 20 avril 2024

L’Elan Béarnais bientôt sous pavillon du Counterpoint Sports Groupe ?

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L’Elan Béarnais Pau-Lacq Orthez de Vee Sanford navigue en eaux troubles cette saison. En difficulté sportivement et financièrement, les dirigeants cherchent un repreneur. Récemment nommé au poste de président, David Bonnemason Carrère fait le point sur la situation.

Vous êtes le sixième président de l’ère professionnelle du club avec en ligne de mire la vente de ce dernier. On parle de deux projets. Qu’en est-il exactement ?

Je suis lié au club depuis longtemps, j’ai connu la Moutète. J’ai été l’avocat du club, mon arrivée comme président s’est faite naturellement. On a parlé d’un projet français (celui des frères Darnauzan, Simon et Thomas, anciens joueurs du club, Ndlr), mais le maire François Bayrou a validé le lancement des discussions avec le projet de Counterpoint Sports Groupe. Je pilote ce projet finalisé à 90% avec les Américains. Le club suscite beaucoup d’intérêt, c’est normal.

Sur quels critères repose ce projet ?

Ils connaissent bien le basket. Ils sont prêts à investir, à racheter les parts de la société. Les Américains ont un projet innovant qui repose sur quatre axes : l’immobilier, l’environnement (le développement durable), le sportif et le financier. On possède un outil extraordinaire avec le Palais des Sports, l’objectif est qu’il devienne un lieu de vie, un lieu de sociabilisation. La société est basée à Seattle, ses dirigeants sont très axés sur les nouvelles technologies, la blockchain. Il pourrait aussi y avoir des échanges de joueurs avec les Etats-Unis.

« Le budget serait entre 7 et 8 millions d’euros »

Quel serait le budget du club ?

Il serait entre 7 et 8 millions d’euros (contre 4 785 000 euros cette saison, Ndlr) avec l’objectif bien sûr de retrouver le haut du tableau durablement. La formation sera également privilégiée, la scolarité des jeunes. Ça a toujours été l’une des forces du club. La formation est un aspect très important du projet.

Avec la crise sanitaire, le salut des clubs passe-t-il par de nouveaux modèles économiques ?

Oui. Nous n’avons pas de mécène comme dans le foot, les droits télés sont limités, on travaille avec les partenaires, mais il faut trouver d’autres financements.

Vous êtes dans l’environnement du club depuis de longues années. Etes-vous la « caution » des repreneurs afin que les supporteurs ne s’inquiètent pas d’une éventuelle perte d’identité ?

L’identité du club restera, c’est une certitude. Pau n’est pas un club banal, c’est un historique. Nous avons ouvert la discussion avec d’anciens joueurs afin qu’ils rejoignent le club. Nous sommes transparents dans notre communication, on veut que les choses soient claires. Les supporteurs auront la possibilité d’acheter des actions.

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