vendredi 19 avril 2024

Les maux bleus, la confiance du Brésil, la force de l’Argentine, la surprise africaine… Tout ce qui nous attend au Qatar

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Jérémy Kinot
Jérémy Kinot
Journaliste

Dimanche à 17h (heure française), le Qatar et l’Equateur donneront le coup d’envoi de la 22ème Coupe du Monde de l’histoire. Alors que les polémiques diverses (aberration écologique, non respect des droits de l’homme…) ont occupé l’actualité, c’est l’heure du jeu.

32 pays, pratiquement tous les meilleurs joueurs de la planète, une température, presque autant idéale que condamnée, des joueurs frais, des nations prêtes à en découdre… Finalement cette Coupe du Monde au Qatar ne sera pas sur écrans géants, mais pourrait bien nous surprendre en qualité de jeu, en intensité. En surprise aussi, puisque le contexte est complètement inédit.

Si le Brésil est le grandissime favori (voir notre article), tout peut arriver. Tout, car au Qatar, tout est nouveau. A commencer par la période, qui va mettre toutes les nations sur un pied d’égalité. 

Magie maléfique ou magnifique pour les Bleus ?

Certains pensent même que les équipes africaines, qui sont plus athlétiques, ont le moyen de rattraper leur retard sur les nations sud-américaines à la technique au dessus de la moyenne.

Et la France dans tout ça ? Elle va débarquer au Qatar bardée d’incertitudes. D’inquiétudes même, après une fin d’été et un début d’automne difficile. Et le doute qui plane sur l’état de forme des internationaux. Certains, comme Ngolo Kanté, sont déjà forfaits, d’autres, comme Paul Pogba sont incertains et pourraient, dans le meilleur des cas, manquer de compétition, alors que d’autres (Lucas Hernandez, Kingsley Coman, Raphaël Varane…) sont fragilisés.

L’avantage chez ces joueurs, qui ont été arrêtés plus ou moins longtemps ces dernières semaines, c’est qu’ils ont eu l’occasion de se reposer. Après, il faudra trouver le bon équilibre entre condition physique et état de fraicheur.

Haaland, Mané et Salah vont nous manquer

On regrette malheureusement l’absence de grands joueurs comme Erling Haaland, qui n’a pas pu se qualifier avec la Norvège, Sadio Mané, obligé de déclarer forfait au dernier moment, ou Mohamed Salah, victime du trop peu de représentants de pays africains à la Coupe du Monde : 5 qualifiés sur 55 nations.

Pas d’Egypte donc, finaliste de la dernière CAN, pas d’Algérie non plus, roi du continent africain en 2019, mais l’Equateur , l’Iran et la Corée du Sud, eux, y seront… On n’a bien sûr rien contre ces pays, mais c’est l’absence des autres qui pose problème.

La Coupe du Monde approche avec son lot de questions.

Quelle magie va opérer pour nos Bleus ? Celle maléfique qui dit que depuis 2014, les champions du monde ne passent pas le premier tour, ou celle magnifique de 1984 et 1998 qui dit que lorsque les Bleus sont avec le Danemark dans leur poule, ils gagnent la compétition ? Privés de Pogba, Kanté, Kimpembe et Nkunku, qui ont dû déclarer forfait, inquiets pour Benzema, de retour de blessure, les Bleus tentent un énorme défi…

Cristiano Ronaldo va-t-il être un boulet pour son équipe ? Lionel Messi va-t-il corriger la plus grosse anomalie de l’histoire du foot en remportant enfin la Coupe du Monde ? Un pays africain peut-il pour la première fois atteindre au moins une demi-finale ?

Dans ces questions se baigne notre passion, si forte que rien ne peut l’arrêter. Pas les conditions de travail horribles des ouvriers qui ont construit les stades ou les climatisations qui détruisent notre planète. Peut-être y a-t-il un temps pour tout.

Sans mésestimer les nombreux débats qui entourent cette Coupe du Monde, et sans ne rien oublier , il est l’heure aujourd’hui de s’intéresser au jeu.

> LIRE AUSSI : France – Angleterre en quart de finale ?

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