samedi 14 décembre 2024

Les premières fois de Neal Sako (ASVEL) : « Mon 1er salaire, 300 euros, je l’ai épargné… »

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Jean-Marc Azzola
Jean-Marc Azzola
Journaliste

Joueur de basket sur le tard, Neal Sako, l’ancien pivot de Cholet découvre, à 26 ans, l’Euroligue avec l’ASVEL avec qui il s’est engagé deux ans. Il s’est prêté au jeu des premières fois…

Premier sport

« Le tennis. J’y ai joué pendant dix ans. J’ai commencé vers l’âge de 5 ans. Quand j’ai arrêté vers 14 ans, j’étais classé 5/6. L’an dernier, j’ai joué un peu avec Laurent Vila. Je reprendrai le tennis après ma carrière. Le tennis m’a aidé dans le basket. J’ai commencé tard le basket vers 16, 17 ans. C’est parce que j’ai joué au tennis que j’ai pu faire la transition ».

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Premier club 

« Le Chesnay Versailles. Ma première année avait été assez compliquée. Je n’avais quasiment pas joué. J’avais fait pratiquement une année blanche. Je faisais la table de marque… J’accomplissais de la gestuelle de tir sur le côté pendant les entraînements. Ma deuxième année, c’était bien mieux. On avait un super entraîneur, Emmanuel. On gagnait même des matches en Région. Cela m’a permis de faire ma première vraie année de basket. J’ai bien aimé ».

Premier poste 

« Poste 5. On m’a mis là au vu de ma taille. J’étais le plus grand de l’équipe ».

Premier entraîneur qui a compté 

« Un certain Thibaut dont je ne me souviens plus du nom lors de ma toute première année. Et il y a eu aussi Emmanuel Saravas. Emmanuel était quelqu’un de passionné et pointilleux. Alors que quand on joue en Régionale tous les entraîneurs ne le sont pas forcément à ce niveau. Il m’a fait progresser dans la science du jeu ».

« Nadal, mon idole… »

Premier souvenir basket

« Un match de l’équipe de France à Coubertin. Je ne me souviens plus quand ni contre qui, mais ce qui est certain, c’est qu’il y avait Parker, Batum et Diaw ».

Premier match en pro

« En février 2019 (le 9, Ndlr) contre Le Mans. C’était particulier. Un Américain venait de partir. Un de mes partenaires s’était blessé gravement. J’étais rentré en jeu. On avait perdu (80-69 avec Levallois, Ndlr). Mais j’avais disputé mes premières minutes (11, Ndlr). J’avais même pris un rebond offensif et fait un lay-up ».

Premier match en Euroligue

« Tout récemment contre le Maccabi (défaite 89-82 le 3 octobre, Ndlr). C’était sympa d’entendre l’hymne de l’Euroligue. Je la regardais depuis plusieurs années à la télévision. Mais c’était dans une salle vide et délocalisée à Belgrade ».

Premier dunk 

« Je l’ai raté en match. C’était lors de mon année en U20 Région contre Nanterre. A cause de moi, on a perdu le match et je me suis fait engueuler ».

Premier titre

« Mon seul et unique titre, c’est la Summer League cet été. (120-118 ap avec Miami contre Memphis, Ndlr). C’était sympa. On avait été sérieux en tant que groupe pendant deux, trois semaines. Parmi 30 équipes, c’est bien de figurer dans celle qui gagne ».  

Première idole

« Rafael Nadal. J’ai toujours trouvé ce joueur inspirant. Il était très résiliant. Il ne lâchait jamais rien. Il y a eu beaucoup de parties où il a sauvé un nombre incroyable de balles de match. Il restait très fair-play, mais compétiteur. C’est mon joueur préféré ».

Première blessure 

« Une déchirure au mollet. J’avais connu deux fois une rechute ».

Premier transfert 

« Du Chesnay à Levallois. Cela a été assez compliqué. Mon entraîneur de l’époque Emmanuel ne m’encourageait pas à aller à Levallois. Il estimait que ce n’était pas une bonne idée. On est entré un peu en conflit. J’avais fait des détections sans lui dire au départ. On était deux à aller les faire. Quand je lui ai dit que j’y allais, il pensait que ce n’était pas bon pour moi. Au final, j’y suis allé quand même. Mon dernier transfert a été de Cholet à l’ASVEL. Cela s’est fait cet été en juillet. C’était la meilleure option pour moi ».

Premier salaire avec le basket

« J’avais dû gagner 300 euros environ en tant que stagiaire en 3ème année Espoirs. J’avais épargné ».

Premier surnom

« A Levallois quand j’étais en première année Espoirs. Les pros comme Louis Labeyrie m’appelaient “longo longo”. Mon dernier surnom, c’est “Sakologie”. Je me le suis approprié. Je m’appelle comme sur Instagram ».

Premier tatouage

« Je n’en ai pas ».

Première fois confondu avec quelqu’un 

« On m’a confondu avec Victor (Wembanyama). Je me baladais à Levallois il y a deux ans. On m’avait confondu avec lui ».

Premier numéro 

« Le 15. Cette saison, c’est le 13. C’est mon jour de naissance ».

Première fois en sélection 

« Je n’ai jamais été appelé, ni même pré-sélectionné ».

Premier adversaire qui l’a impressionné 

« Melvyn Govindy. C’était lors de mon premier match en Espoirs contre Nancy. Il était grand et athlétique. Il était vraiment costaud ».

Première rencontre avec Wemby

« Il était venu voir un match à Levallois. Il était encore joueur à Nanterre. Je l’ai croisé quelques fois, mais je ne le connais pas plus que cela ».

Premier All Star Game

« Je n’ai jamais été All-Star. Un oubli ? Ce sont des choix. Je n’ai pas été dans les choix. C’est comme cela… »

Premier contact avec la NBA

« J’avais été invité au camp de Trévise en 2019. Malheureusement, cela a été annulé. »

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