Alors qu’en interne, la question de jouer le match à élimination directe en Ligue des Champions, au Stade de France, les supporters ont clairement fait entendre leur avis lors de Brest – Nantes.
Assuré de disputer au minimum les barrages d’accession aux huitièmes de finale de la Ligue des Champions, les Brestois hésitent à quitter le Roudoudou pour organiser le match au Stade de France. Un choix qui permettrait aux Bretons de rassembler nettement plus de supporters (80 000 contre 19 000) pour l’évènement et par la-même, faire une plus grosse recette. En interne, les deux options ont leurs défenseurs. Eric Roy par exemple, ne cache pas qu’il préfèrerait jouer dans le petit stade de Guingamp, où ses joueurs ont leurs repères.
« Le Stade de France on n’en veut pas ! »
En sachant que, si la location du Stade de France approche les 500 000 euros, l’UEFA réclame des travaux à Roudourou pour pouvoir accueillir un gros match de Coupe d’Europe (travaux estimés à environ 200 000 euros).
Du côté des supporters, le choix est déjà fait. Ils ne veulent pas aller dans l’enceinte de Saint-Denis. A la 29ème minutes du match contre Nantes, c’est par des « Le Stade de France on n’en veut pas » que les tribunes ont célébré la minute représentant le code postale des Côtes d’Armore. Les chants hostiles à une délocalisation en région parisienne, ont repris à plusieurs reprises au cours de la première période.
Au sein du Stade Brestois, une troisième option est à l’étude : jouer au Roazhon Park de Rennes, qui peut accueillir 30 000 spectateurs et qui est aux normes. Pour les supporters, le déplacement serait moins long (243 km au lieu de quasiment 600 pour Saint-Denis, et 113 lm pour Guingamp.
