mercredi 13 novembre 2024

Les vérités de Zacharie Perrin : aux USA, le joueur d’Antibes a compris qu’il avait encore du boulot !

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Après quelques mois en NCAA dans l’Illinois, Zacharie Perrin est revenu à Antibes. Le vice-champion du monde U19 (dans le meilleur cinq de la compétition) est désormais convaincu que c’est le meilleur endroit pour lui pour grandir. Entretien pour France Basket et Le Quotidien Du Sport.

Vous étiez parti pour plusieurs années aux Etats-Unis, vous êtes finalement revenu au bout de quelques mois. Pourquoi ce retour anticipé à Antibes ?

De base, j’étais parti aux Etats-Unis pour une plus longue durée, mais j’ai préféré revenir car je veux progresser, poursuivre mon développement et ne pas perdre trop de temps. L’adaptation a été difficile, mais c’était une bonne expérience. J’avais d’autres propositions en NCAA ou à l’étranger, mais je voulais me retrouver dans un environnement familier. Antibes était le meilleur endroit. J’étais au centre de formation, je connaissais tout le monde. C’est un peu comme chez moi. Je suis jeune et mon développement est le plus important en ce moment. J’ai donc très bien vécu ce retour.

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Que vous ont apporté ces quelques mois aux Etats-Unis ?

J’ai appris l’anglais, une autre culture. J’ai aussi travaillé mon physique car en NCAA le jeu est très physique, athlétique. J’ai encore du boulot, je dois passer un cap sur le plan physique, travailler mon tir extérieur aussi, mais chaque expérience est enrichissante, il faut en tirer des choses positives. Je reste ambitieux. J’ai toujours des rêves, jouer un jour en Euroligue peut-être, la NBA aussi si c’est possible, mais je ne veux pas brûler les étapes.

« On veut ramener Antibes en Pro A, mais il ne faut pas brûler les étapes »

Après ces mois compliqués aux Etats-Unis, vous vous êtes bien relancé. Vous avez été l’un des meilleurs joueurs du championnat du monde U19 et vous avez été élu dans le 5 All-Stars. Quel est le potentiel de votre génération ?

Je suis rentré des Etats-Unis en mai, je n’avais qu’une idée en tête : travailler pour être prêt pour cette compétition. A Antibes, j’ai beaucoup travaillé physiquement, j’avais aussi beaucoup travaillé aux Etats-Unis. On a été déçus de perdre en finale (73-69 contre l’Espagne, Ndlr), mais on a de très bons joueurs et surtout un bon collectif, on joue les uns pour les autres, il n’y en a pas un qui cherche à se mettre en avant.

Revenez-vous à Antibes avec un autre statut ?

Non l’entraîneur ne me met aucune pression, je suis un jeune joueur qui est conscient qu’il doit encore progresser. Il est toujours derrière moi à l’entraînement, il me pousse, mais il est toujours de bons conseils.

Après cette compétition, vous enchainez avec la saison avec Antibes. Quels sont les objectifs de la saison ?

Antibes est un club historique du basket français. On veut le ramener en Pro A. Mais là aussi il ne faut pas brûler les étapes, la saison est longue, le championnat de Pro B est compliqué et dense, mais on vise le Top 3.

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