Formé dans l’équipe continentale Groupama-FDJ, le Britannique Lewis Askey (21 ans) s’affirme maintenant en World Tour. Entretien pour Le Quotidien du Sport et Cyclisme magazine.
Comment jugez-vous votre début de saison ?
J’ai acquis beaucoup de confiance en ce début de saison ; Découvrir les plus grandes courses du calendrier. J’ai pu enfin me jauger face aux meilleurs coureurs. C’est un niveau au-dessus.
Quels étaient vos objectifs et comment voyez-vous la suite de cette année 2022 ?
Je n’avais pas de pression liée aux résultats. Mon plus grand objectif était de bien m’intégrer à l’équipe. Je voulais aussi découvrir les plus grandes courses du calendrier. J’ai dépassé mes attentes avec quelques bons résultats comme sur la Classic Loire Atlantique (2ème). C’était bien. J’espère maintenant bien récupérer de ma blessure au genou avant de tout faire pour décrocher une victoire. Ce serait parfait.
Etes-vous fier d’avoir pu découvrir de grandes courses et notamment Paris-Roubaix que vous aviez remportée en juniors quatre ans auparavant ?
Je suis fier de mon parcours. Je suis heureux de mon niveau actuel. J’ai eu de belles sensations sur le Tour des Flandres. Sur Paris-Roubaix, je pense que, sans ma chute, j’aurais pu être plus heureux. Je me sentais bien sur mon vélo ce jour-là.
Pensez-vous avoir trouvé la meilleure équipe pour votre progression ?
Je n’avais aucun doute. Après deux années en Conti, ils m’ont offert tout ce que je voulais pour réussir et progresser. Je suis heureux d’être chez Groupama-FDJ. Je n’ai pas l’impression d’avoir changé d’équipe, je suis dans la continuité. Il n’y a que le bus qui change un peu (sourire).
« L’équipe se transforme avec l’envie d’être l’une des meilleures équipes dans le monde »
Est-ce une chance pour vous que de voir une équipe française comme Groupama-FDJ s’ouvrir à d’autres nationalités comme Jake Stewart avant vous ?
L’équipe est train de s’ouvrir à d’autres coureurs. Elle se transforme avec l’envie d’être l’une des meilleures équipes dans le monde. Voir Jake (Stewart) en faire partie avant moi, c’était une belle preuve de confiance.
Espérez-vous suivre l’exemple de Bradley Wiggins qui a débuté chez FDJ également ?
Ce serait beau si je gagne le Tour de France et que je porte le maillot jaune à l’avenir (sourire). Mais j’aurais du mal à y croire. Je ne suis pas une personne qui s’accroche aux symboles. Je pars de trop loin pour avoir la même carrière que Bradley Wiggins. J’espère faire mon parcours et réussir la plus belle des carrières grâce à mes qualités.
Quelle est votre relation avec la France ?
J’adore la France après deux ans dans la Conti, du côté de Besançon. J’aimais bien la région et les routes de là-bas.
Parlez-vous français ?
(En VF) Vous devriez demander aux autres, mais je pense que oui. Mais pas le meilleur français du monde (sourire).
Que peut-on vous souhaiter ?
Je ne me fixe pas de gros objectifs. Le principal étant de me donner à fond et de continuer à travailler pour progresser. Je ne sais pas jusqu’où je peux aller, mais je veux tout faire pour ne pas avoir de regrets. Cela ne m’empêche pas de rêver et, si je devais choisir, je rêve de remporter Paris-Roubaix et le maillot arc-en-ciel de champion du monde.