32 et 25 buts en 2023 – 2024, 23 et 26 buts en 2024-2025. Lors des deux premières journées, la Ligue 1 fait un peu moins bien mais reste dans de bons standards pour des débuts, malgré moins de moyens.
La Ligue 1 a t-elle envie de se valoriser alors que l’élection du nouveau Président de la LFP tourne au fiasco ? Le championnat de France n’avait jamais passé un été aussi agité après le fiasco médiapro il y a 4 ans. Désormais, c’est bien le terrain qui donne une nouvelle indication sur l’état des santé des clubs français. Le rectangle vert propose depuis deux journées, trois si l’on ajoute le spectacle offert par Lyon et Strasbourg une nouvelle recette pour plaire ?
Avec 49 buts au bout de deux journées de Ligue 1, la moyenne est très bonne pour notre championnat hexagonal. De là, à dire que la Ligue 1 se garde bien des commentaires sur son triste spectacle en coulisse, ce serait exagéré. Pour autant, jamais les clubs n’avaient été aussi ambitieux sur le plan du jeu.
Le Lyon Strasbourg en ouverture de la 3ème journée (4-3) en atteste, cette fois-ci, il y a bien un nouveau football possible. Cette bulle de spectacle qui envahie les terrains de Ligue 1 propose de nouvelles émotions qui devraient ravir les supporters présents au stade.
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Ouverture sur le jeu, problème DAZN et stade en fusion
Cette ouverture sur le jeu est la résultante d’un championnat à 18 clubs qui demande de prendre des points plus vite et plus fort. Si le PSG est un leader incontesté, il sera en ballottage contre des équipes comme Lille ou Monaco avec 6 points chacune.
Le retour de Marseille et de Lyon au premier plan sera scruté de près, pour savoir si les olympiques ont la capacité de se remettre à la lutte pour le top 4. Car avec la réforme de la Ligue des Champions, tout est désormais possible.
Sur le plan national, la Ligue 1 démarre en trombe et c’est tant mieux pour le spectateur qui va au stade. À défaut d’allumer son écran de télévision, la Ligue 1 se vit au stade, faute d’une diffusion appropriée et à bon prix.
Depuis deux ans, les affluences n’ont jamais été aussi bonnes pour les clubs de l’élite du championnat français. Un choix fort et qui demande une stratégie aussi fine que possible pour maintenir cette attractivité.
Un stade plein, ce sont des recettes en plus et une équipe prête à se battre plus que d’habitude pour ses fans. C’est également un moyen d’épaissir le volet merchandising au stade. De ne plus se priver finalement d’une trentaine d’euros par mois de DAZN pour le mettre au stade et pour son club.
La Ligue 1, la recherche du pardon
Le championnat de France n’a jamais été autant secoué que durant cet été après le sujet des droits TV. Un écran noir en France aurait condamné toute la perspective d’une Ligue 1 compétitive aux yeux de l’Europe. Alors, après la crise, place au jeu avec la nécessité de se réconcilier avec les supporters.
En ayant fait le choix du jeu, les 18 clubs de Ligue 1 ont déjà beaucoup donné sur leur identité de jeu. Surtout, il s’agit pour les clubs de se maintenir autant bien que mal dans l’élite du football français. Alors que ce jour d’ici le 10 septembre un tournant dans l’histoire de la gouvernance du foot français.
Un homme fort pourrait remettre à plat bien des choses et proposer un modèle économique qui repose sur la sincérité, la sérénité et le développement. En attendant, c’est bien le pardon du fiasco des droits TV que la Ligue 1 tente de gommer par le terrain et pour ses supporters.