C’est lunaire et visiblement, cela ne dérange personne. Jean-Pierre Rivère, président de l’OGC Nice a clairement expliqué que si son club conteste la qualification de Thiago Almada, c’est uniquement au nom d’une parole donnée…
C’est passé inaperçu, mais voilà des propos qui posent question. Et surtout, qui témoignent bien du malaise du football français au plus haut de ses instances. Comme beaucoup de ses confrères avant lui, dimanche soir, le président de l’OGC Nice, Jean-Pierre Rivère, a posé une réserve sur la qualification de l’Argentin de l’OL, Thiago Almada, arrivé cet hiver sous la forme d’un prêt.
La seule raison pour le président de Nice de poser une réserve : il a donné sa parole
Interrogé par nos confrères de DAZN sur la raison qui l’a poussé à poser une réserve (remettant en question la présence de l’Argentin dans l’effectif de l’OL, malgré le feu vert de la DNCG), le président des Aiglons a tout simplement répondu : « Parce que j’ai donné ma parole et que je ne reviens pas sur une parole ».
Des propos qui font raisonnante avec ceux des Brestois qui expliquaient qu’on leur avait demandé de déposer une réserve. Laurent Prud’homme, le directeur général de l’OL ayant même dit que c’était le Stade de Reims de Jean-Pierre Caillot qui passait la consigne. Dans la foulée, le président de Reims avait tenu à mettre les choses au point : « Notre intendant a été appelé par celui de Brest, qui lui a demandé comment déposer sa réserve. Nous n’avons absolument pas donné cette directive. Il n’y a pas de discussion formelle ».
Au delà même de savoir qui a fait promettre aux présidents de club de déposer une réserve, ce qui est quand même exceptionnel, c’est que Rivère n’ait pas trouvé d’autres raisons pour expliquer l’attitude des Niçois. Une façon claire et nette d’admettre qu’il n’y croit pas une seconde, mais que c’est uniquement pour porter préjudice à l’OL ?
