Un tiers du championnat est joué et plus rien n’empêche ce terrible constat : l’OL a déjà un pied en Ligue 2.
8,2 chances sur 10 de jouer en Ligue 2 la saison prochaine : c’est le sort « statistique » réservé à l’Olympique Lyonnais. En effet, depuis 1950, 11 clubs de l’élite se sont retrouvées avec 4 points après 10 journées (rappelons que l’OL a un match en retard à jouer le 6 décembre au Vélodrome), 9 sont descendues à l’échelon inférieur et seulement 2 ont sauvé leur peau.
Pire : sur les 6 équipes dans une telle situation lors des 20 dernières années, aucune n’a réussi l’exploit de conserver sa place parmi l’élite. Aucune n’a même réussi à terminer à une place qui lui permettrait de jouer les barrages cette saison. Et pire encore : toutes ont échoué à se sauver (terminant, au mieux, 19ème) dans un championnat à 20 équipes.
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Peut-être que ces données statistiques inquiéteront un peu John Textor, estimait la situation de façon lunaire, avec ce commentaire : « Il n’y a pas de risque de relégation, mais on peut avoir une saison médiocre, c’est le risque ».
« Le mercato, c’est moi »
Le successeur de Jean-Michel Aulas mise sur le mercato pour sauver son équipe. Mais là encore, plusieurs éléments inquiètent : qui va faire ce mercato ? « Le mercato, c’est moi », aurait clairement signifié l’Américain en coulisses. Le problème, c’est que le patron de l’OL donne l’impression de faire tout le contraire de ce qui faudrait faire. A commencer par briller par son absence au moment où le club, sans véritable aucune cellule sportive pour épauler Fabio Grosso. Résultat : face à Metz, pour un des matchs les plus importants de la saison, c’est Tony Parker qui était dans le fauteuil du président. Une absence qui en dit long.