Pour gagner un match, il faut marquer un but de plus que l’adversaire ou en encaisser un de moins ? Depuis le début de saison, les entraîneurs sont de plus en plus nombreux à privilégier la première option.
Roberto De Zerbi (OM), Luis Enrique (PSG), mais aussi Liam Rosenior (Strasbourg), Carles Martinez Novell (Toulouse), voir Luka Elsner (Reims) et Didier Digard (Le Havre)… Si ces entraîneurs n’ont pas tous les résultats escomptés, il y a une nouvelle tendance forte qui se dégage de ce début de saison. Le jeu a été replacé au centre du débat, avec pour conséquence une nette amélioration du spectacle sur les pelouses de Ligue 1. En 5 journées, 18 des 40 matchs ont vu au moins 4 buts inscrits, dont 8 au moins 5 buts.
D’ailleurs, contrairement à ce que l’on pouvait voir dans le passé, il n’y a plus cette équipe qui figure dans le Top 5 grâce à une « défense de fer ». Les 6 premiers au classement marquent près de deux buts par match. L’OM, Nice et Strasbourg ont quasiment multiplié par deux leur potentiel offensif depuis la saison dernière.
OM : plus du double de buts inscrits et plus 5 points au compteur
Si les Aiglons (qui développent quand même un jeu plus attractif sous Franck Haise que Francesco Farioli) profite surtout de leur carton face aux Verts pour afficher ces stats, Marseille est certainement le symbole le plus criant. Avec Roberto De Zezrbi sur le banc, l’OM a inscrit plus de deux fois plus de buts au cours de ses cinq premiers matchs que la saison dernière (15 contre 7). Les Marseillais comptent aussi 5 points de plus au classement.
L’attaque est redevenue l’essentiel. L’Olympico en a été la meilleure preuve. L’inefficacité de l’OL, associée aux choix étranges de Pierre Sage (notamment les entrées tardives de Fofana et Nuamah, la volonté de ne pas faire jouer ensemble Lacazette et Mikautadze), lui a couté très cher. Dans le même temps, à Montpellier, la bonne vieille tactique ultra-défensive de Michel Der Zakarian a fait son temps.
