En Ligue Butagaz, Metz reste favori, derrière, Brest tentera de rivaliser. Mais on n’est pas à l’abri de surprises…
Metz peut-il rêver du doublé ?
Si Metz domine le championnat de France depuis de nombreuses années, on attend maintenant de voir les Dragonnes accrocher enfin le titre européen. Finalistes en 2013, elles sont chaque année candidates au Final Four.
La saison passée, la 4ème place restait anecdotique, mais elle confirmait le fait que Metz possède déjà une expérience du haut niveau européen. Emmanuel Mayonnade fera tout pour enfin accrocher la Ligue des Champions.
En 2023/2024, Metz a réussi un doublé national avec le championnat et la Coupe de France. Maintenant, il faut continuer à croire à ses capacités de se dépasser pour rivaliser avec les meilleures équipes européennes. Même si Metz ne possède pas le plus gros budget en C1, il y aura le renfort d’éléments d’expérience comme Laura Flippes, Zsofi Szemerey, Tyra Axner, Petra Vamos ou encore Allison Pineau.
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Brest s’est-il donné les moyens de récupérer le titre ?
C’est une équipe séduisante qui se présente au départ de la saison. Raphaëlle Tervel pourra compter sur un effectif fourni d’internationales avec Floriane André, Katharina Filter, Pauline Coatanea, Coralie Lassource, Kristina Novak, Anna Viakhireva, Iva Mladenovska, Annika Lott, Audrey Dembélé et bien évidemment Meline Nocandy, Oriane Ondono et Pauletta Foppa.
Plus gros budget du championnat (7 M€), Brest peut clairement rivaliser avec Metz et tenter d’aller chercher le troisième titre de son histoire après ceux de 2012 et 2021.
Paris peut-il rivaliser avec Metz et Brest ?
Paris repart pour une nouvelle saison en changeant de résident, Pierre-Louis Amate prenant la suite de Jean-Marie Sifre, et en étant secondé par un nouveau directeur général, Pierre Pradeau. C’est Stéphane Plantin qui sera le nouvel entraîneur du Paris 92 et qui tentera de reconstruire un effectif capable de jouer le podium. Pour le titre, il faudra attendre.
Qui peut croire à l’Europe ?
Si la Ligue des Champions semble être destinée à Metz et Brest, elles sont quelques équipes à pouvoir prétendre à la Ligue européenne. On pourra compter sur une belle bataille entre Dijon, Paris 92, Chambray Touraine, Plan-de-Cuques, Nice ou encore Besançon.
Qui peut créer la surprise en championnat ?
Depuis 2020, Plan-de-Cuques poursuit son chemin et continue de s’affirmer au plus haut niveau national. En prolongeant son entraîneure, Angélique Spincer, le club mise sur la stabilité et continue de vouloir grimper au classement. Avec le renfort de joueuses comme Nele Antonissen, la meilleure buteuse de la saison passée, et Laureen Dembélé, l’objectif de viser l’Europe en 2027 pourrait arriver plus rapidement que prévu…
Qui est en coupe d’europe ?
Elles seront cinq équipes à être présentes en Coupe d’Europe cette saison. Metz sera dans le groupe A de la Ligue des Champions avec Ferencvaros (Hongrie), le CSM Bucarest (Roumanie), Krim (Slovénie), Storhamar (Norvège), Nykobing (Danemark), Podravka Koprivnica (Croatie) et le Gloria Bistrita-Nasaud (Roumanie).
Brest est dans le groupe B avec Kristiansand (Norvège), Esbjerg (Danemark), Podgorica (Monténégro), Ludwigsburg (Allemagne), le tenant du titre, Gyori (Hongrie), le Rapid Bucarest (Roumanie) et Odense (Danemark). Vainqueur de la Ligue européenne en 2021, Nantes sera de nouveau dans la compétition et pourrait être rejoint par Dijon et Paris 92 qui passeront par les tours de qualification.
Sambre a-t-il déja un pied dans l’ascenseur ?
Saint-Maur est redescendu après seulement une année de présence. Après seulement 14 ans d’existence, le Sambre Avesnois Handball va lui découvrir l’élite. Basé à Aulnoye-Aymeries, le budget ne dépassera pas 1,8 M€ et le club devra tout de suite réussir à rivaliser avec des équipes comme Mérignac, Strasbourg ou encore Saint-Amand pour décrocher le maintien.
Faut-il s’inquiéter de la situation financière des clubs ?
On ne peut pas dire que la situation financière soit idéale. Cela s’est encore vérifié cet été avec le dépôt de bilan des Neptunes de Nantes, pourtant 3ème du dernier championnat de France. Ces dernières années, les exemples ne manquent pas avec Cannes, Mios, Nîmes, Pôle Sud, Fleury ou encore Bourg-de-Péage.
Pour autant, du côté de la Ligue féminine, on travaille pour améliorer la situation et permettre de ne plus revivre ces situations compliquées. A Nantes, on se bat déjà pour sauver la situation et permettre aux Neptunes de ne pas se noyer dans l’oubli. Même si cette saison, ce sera le Nantes Handball Féminin qui sera sur le terrain et qui espère repartir en D2.
Qui finira meilleure buteuse ?
La saison passée, la Belge Nele Antonissen a surpris son monde avec Mérignac en terminant à la 1ère place avec 188 buts. Cette saison, elles sont nombreuses à vouloir finir en haut du podium et notamment Chloé Valentini, Sarah Bouktit et Laura Flippes, à Metz. L’international angolaise Stelvia de Jesus Pascoal pourrait aussi grimper dans la hiérarchie des buteuses de D1 comme Audrey Deroin (Mérignac), Méline Nocandy, Pauletta Foppa ou encore Coralie Lassource (Brest) avant elle.
Où suivre le championnat à la télé ?
La Ligue Butagaz Energie est présente toute l’année sur la chaîne Handball TV. La saison passée, beIN Sports avait permis de remettre un coup de projecteur sur la D1 féminine et cela pourrait se poursuivre cette saison.
