Encore sous contrat pour un an avec l’ASVEL, l’international français Livio Jean-Charles a activé sa clause de sortie pour signer deux ans à l’Olympiakos où il aurait doublé son salaire. Il revient sur ce changement.
Pourquoi avoir fait le choix de signer à l’Olympiakos qui se trouve dans une situation particulière ?
C’est une grande équipe, une écurie historique. Il y a ici le potentiel pour atteindre le top 8 en Euroligue. C’est ce qui m’a vraiment motivé à m’engager. J’ai pu aussi trouver de grands joueurs comme Spanoulis, Printezis ou Sloukas.
Cela a-t-il été compliqué de quitter Lyon-Villeurbanne à un an de la fin de votre contrat ?
Cela a été très difficile de quitter l’ASVEL évidemment. C’est mon club de cœur. J’ai toujours vécu là-bas. C’est ma famille. Cela a été compliqué de leur dire au revoir (ému).
« C’EST TOUT POUR L’EUROLIGUE »
Le fait que l’Olympiakos ait été rétrogradé ne vous a donc pas refroidi.
Cela ne m’affecte pas trop. Car en réalité ils ont une deuxième équipe pour évoluer en deuxième division. Quant à nous, nous sommes concentrés sur l’Euroligue. C’est plutôt pas mal. On a un planning différent des autres équipes. On essaie de s’entretenir avec des matches amicaux.
Qu’est-ce qui vous a surpris le plus en signant dans ce club ?
L’intensité des entraînements. On s’entraîne vraiment très longtemps… (sourire)
Auriez-vous imaginé jouer un jour à l’Olympiakos ?
Je ne sais pas si j’aurais pensé porter le maillot de l’Olympiakos un jour. Mais je les avais vus à l’Euroligue juniors. Je les connaissais comme tout le monde. Après, de là à penser que je porterais ces couleurs, pas forcément. J’ai été très content qu’ils m’aient appelé !