Arrivé au Hertha Berlin l’été dernier après cinq ans à l’Olympique Lyonnais, Lucas Tousart se livre après une première saison achevée dans le ventre mou de la Bundesliga, et avant de partiiper aux Jeux Olympiques.
Quel bilan tirez-vous de cette première saison en Allemagne ?
Cela a été une expérience très enrichissante pour moi. Mais, pour une première saison à l’étranger, disons qu’avec la pandémie et tout ce que cela a engendré, ce n’était pas ce que j’avais imaginé : les matches à huis clos, les quarantaines… C’était une saison délicate pour tous les footballeurs, il a fallu s’habituer.
Nous avons eu une saison compliquée au club, n’atteignant pas les objectifs espérés en début de saison. Mais parfois cela peut prendre du temps de construire une équipe, cela ne se fait pas aussi vite que l’on veut.
D’un point de vue individuel, vous avez presque toujours été titulaire. Avez-vous été satisfait de vos performances ?
Je pense que j’ai eu besoin d’un temps d’adaptation en début de saison pour m’habituer au football allemand qui est différent de la France. Mais, dans l’ensemble, je suis satisfait de ce que j’ai pu réaliser sur cette saison. On peut dire que je suis monté en puissance.
A quel point le championnat d’Allemagne est-il différent de la Ligue 1 ?
Il est peut-être moins exigeant tactiquement que la L1 mais, de mon point de vue, l’intensité lors des rencontres est supérieure. D’autre part, les équipes ont toujours la volonté d’attaquer et de marquer et pas seulement de défendre, c’est pour cela que ça donne des matches très spectaculaires.
Pour Lucas Tousart, les joueurs français ont plus de temps de jeu en Bundesliga
Pourquoi les jeunes joueurs français sont-ils de plus en plus attirés par la Bundesliga ?
Je pense que de nombreux jeunes français choisissent la Bundesliga car ils ont la possibilité d’avoir régulièrement du temps de jeu dans ce championnat. Ils peuvent s’épanouir et grandir avant d’espérer voir autre chose, plus élevé.
L’été dernier, comment avezvous vécu le Final 8 de l’OL en Ligue des Champions ? La frustration a dû être importante.
Avant tout, j’étais très content pour l’équipe, pour ce qu’elle a pu réaliser en atteignant les demi-finales. Mais j’étais très déçu de ne pas avoir pu participer à cet événement. J’en garde un goût d’inachevé.
Avez-vous encore des contacts avec des anciens partenaires lyonnnais ? Avec lesquels échangez-vous le plus souvent ?
J’ai pu échanger au long de la saison avec certains joueurs : Maxwel Cornet, Anthony Lopes et Léo Dubois notamment.
« On garde tous un souvenir incroyable de la victoire contre la Juventus »
Quel est le plus beau souvenir de vos années lyonnaises ? Votre but décisif contre la Juventus (1-0) en huitième de finale aller de la Ligue des Champions…
C’est difficile à dire. J’ai beaucoup aimé notre aventure en demi-finale de la Ligue Europa (en 2017, Ndlr). Mais le but contre la Juve reste peut-être le plus beau souvenir. Je savais que j’allais partir, il y avait toute ma famille et mes amis dans le stade ! On en garde tous un souvenir incroyable.
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